(Je n'ai pas trouvé de mandala correspondant, celui-ci est de Vajrasattva)
Il existe une traduction française de La quintuple manifestation (S. pañcākāraḥ ou selon le tibétain pañcasvabhāva T. rang bzhin lnga pa) dans Aux sources du bouddhisme, une collection de traductions de textes bouddhistes sous la direction de Lilian Silburn. Le chapitre Le tantrisme, où figure cette traduction a été écrit par André Padoux. La traduction française (pages 299-302) semble suivre de très près la traduction anglaise (pages 249-252) faite par David Snellgrove, et que l’on trouve entre autres dans Buddhist texts through the ages, édité par Edward Conze. Les traductions française et anglaise ont été faites à partir de la version en sanscrit (Advayavajrasaṃgraha pp. 40-43). Certaines différences (ajouts, omissions, variantes) par rapport à la version tibétaine s’expliquent sans doute par cela.
Pour la version bilingue, j’ai réutilisé la traduction d’André Padoux, en la faisant correspondre au tibétain. Les parties ajoutées à la version tibétaine sont imprimées en gras. Une différence notoire est l’absence de la partie de Vairocana dans la traduction française. On la trouve cependant dans la traduction anglaise de Snellgrove. Les parties entre crochets carrés ont été ajoutés par moi et peuvent offrir des traductions différentes à partir de la version tibétaine, ou des syllabes-germe différents.
Pour la version bilingue, j’ai réutilisé la traduction d’André Padoux, en la faisant correspondre au tibétain. Les parties ajoutées à la version tibétaine sont imprimées en gras. Une différence notoire est l’absence de la partie de Vairocana dans la traduction française. On la trouve cependant dans la traduction anglaise de Snellgrove. Les parties entre crochets carrés ont été ajoutés par moi et peuvent offrir des traductions différentes à partir de la version tibétaine, ou des syllabes-germe différents.
Une version bilingue (PDF) tibétain-français, peut être téléchargé ici.
Au sud-ouest, sur un disque lunaire, naît du germe formé par la syllabe Māṃ [Yaṃ], bleu sombre, Māmakī, de couleur bleu sombre, qui a pour insigne un vajra de même couleur.
Sa nature est celle du vajra et elle est colorée par l’aversion.
Son mantra est Oṃ Āḥ Māṃ [Yaṃ] Svāhā.
La quintuple manifestation
[(L'être
fulgurant (Vajrasattva) aux cinq natures, ou cinq agents selon le sanscrit], composé par Advayavajra.
En langue indienne : Pañcasvabhāva (pañcākāraḥ)
En tibétain : rang bzhin lnga pa ([L'être] aux cinq natures)
Hommage au glorieux être indestructible (Vajrasattva)
En tibétain : rang bzhin lnga pa ([L'être] aux cinq natures)
Hommage au glorieux être indestructible (Vajrasattva)
[A celui sans complication et
insurpassable
L'être indestructible je rends hommage
Puis, j'exposerai brièvement, pour que mes disciples comprennent,
La qualité fondamentale de la quintuple manifestation.]
L'être indestructible je rends hommage
Puis, j'exposerai brièvement, pour que mes disciples comprennent,
La qualité fondamentale de la quintuple manifestation.]
La formule "Oṃ Āḥ Hūṃ"me
protège, ainsi que le lieu, et les adeptes.
Puis, sur cet emplacement préparé avec des parfums, etc., il doit adorer les cinq tathāgata et les cinq Yoginī au centre du maṇḍala quadrangulaire.
Là, il doit voir la syllabe Paṃ multicolore, qui se change en un beau lotus épanoui à huit pétales, du centre duquel s’élève la lettre Raṃ de couleur rouge. Celle-ci se transforme à son tour en la syllabe Hūṃ bleu sombre, se détachant sur un disque solaire et d’où éclôt le Buddha Akṣobhya, ayant un seul visage et deux bras, faisant le geste de prendre la terre à témoin, assis dans la posture du siège de diamant.
Son corps, cassette renfermant toutes les vertus, les dix pouvoirs surnaturels, l’absence de peur, etc., porte les trente-deux principaux signes de perfection et les quatre-vingts signes secondaires ; il n’a pas d’ouvertures, non plus que chair ni os car, tel le reflet d’une pure lumière dans un miroir, il n’est ni véritable ni illusoire.
Étant pénétré d’infinie compassion, il est de couleur bleu-noir et son symbole est le vajra bleu-noir.
Sa nature est celle de l’agrégat de la conscience, représentant la parfaite pureté du domaine absolu [dharmadhātu]. Sa tête et son corps sont rasés. Il est revêtu de la robe brune des religieux. Sa tête est ornée d’une image de Vajrasattva ; car son essence est Vajrasattva. Il est la cause et l’effet. Il est la vacuité qui englobe toutes les formes possibles. Il est le « corps d’essence » [dharmakāya], car sa nature est celle des Buddha non conditionnés. Il est aussi le « corps de jouissance » [sambhogakāya], car il n’est que reflet,
et le « corps apparitionnel » [nirmāṇakāya].
C’est pourquoi on a dit :
Puis, sur cet emplacement préparé avec des parfums, etc., il doit adorer les cinq tathāgata et les cinq Yoginī au centre du maṇḍala quadrangulaire.
Là, il doit voir la syllabe Paṃ multicolore, qui se change en un beau lotus épanoui à huit pétales, du centre duquel s’élève la lettre Raṃ de couleur rouge. Celle-ci se transforme à son tour en la syllabe Hūṃ bleu sombre, se détachant sur un disque solaire et d’où éclôt le Buddha Akṣobhya, ayant un seul visage et deux bras, faisant le geste de prendre la terre à témoin, assis dans la posture du siège de diamant.
Son corps, cassette renfermant toutes les vertus, les dix pouvoirs surnaturels, l’absence de peur, etc., porte les trente-deux principaux signes de perfection et les quatre-vingts signes secondaires ; il n’a pas d’ouvertures, non plus que chair ni os car, tel le reflet d’une pure lumière dans un miroir, il n’est ni véritable ni illusoire.
Étant pénétré d’infinie compassion, il est de couleur bleu-noir et son symbole est le vajra bleu-noir.
Sa nature est celle de l’agrégat de la conscience, représentant la parfaite pureté du domaine absolu [dharmadhātu]. Sa tête et son corps sont rasés. Il est revêtu de la robe brune des religieux. Sa tête est ornée d’une image de Vajrasattva ; car son essence est Vajrasattva. Il est la cause et l’effet. Il est la vacuité qui englobe toutes les formes possibles. Il est le « corps d’essence » [dharmakāya], car sa nature est celle des Buddha non conditionnés. Il est aussi le « corps de jouissance » [sambhogakāya], car il n’est que reflet,
et le « corps apparitionnel » [nirmāṇakāya].
C’est pourquoi on a dit :
"Dharma est l’esprit non conditionné ; [La conscience inconditionnée (S. asaṃskṛta) est le corps d'essence] Puis vient ce que caractérise la jouissance commune, [La permanence est la caractéristique (S. lakṣana) du corps de jouissance]
Ensuite ce qui est construction variée [La multiplicité/le monde est le corps apparitionnel]
Et enfin le germe, nature profonde de toute chose. » [Le principe originel (S. nija) est l'être propre (S. svabhāva) de tout] " Ensuite ce qui est construction variée [La multiplicité/le monde est le corps apparitionnel]
Et enfin le germe, nature profonde de toute chose. » [Le principe originel (S. nija) est l'être propre (S. svabhāva) de tout] "
N’étant pas touché par la pensée discriminatrice, il est de la famille du
vajra, qui n’a rien à voir avec les êtres mondains.
L’aversion et le vajra, l’hiver, midi, l’âcreté, l’ouïe, l’éther spatial, le
son et la série des consonnes palatales, sont attribués à Akṣobhya pour le
représenter intérieurement ou extérieurement selon les quatre « corps » que
nous venons d’énumérer et qu’il est en essence.
Son mantra est Aḥ vajradhṛk Hūṃ.
Son mantra est Aḥ vajradhṛk Hūṃ.
Vajrasattva, lui, né de la syllabe Hūṃ, est d’un blanc immaculé. Il a deux bras
et un seul visage.
Il tient le vajra et la cloche.
Il est la nature propre de l’agrégat mental.
Son corps est la saveur piquante. Le représentent l’automne, les semi-voyelles Ya, Ra, La, Va, et la deuxième partie de la nuit, celle qui va jusqu’au lever du jour.
Il est un autre nom du dharmadhātu.
Il tient le vajra et la cloche.
Il est la nature propre de l’agrégat mental.
Son corps est la saveur piquante. Le représentent l’automne, les semi-voyelles Ya, Ra, La, Va, et la deuxième partie de la nuit, celle qui va jusqu’au lever du jour.
Il est un autre nom du dharmadhātu.
[Puis, sur le pétale d’un lotus tourné
vers l’est, au-dessus d’un disque lunaire, naît de la syllabe Oṃ Vairocana, de
couleur blanche].
[Il a pour insigne une roue et fait le geste de l'éveil sublime (S. parā bodhiḥ)].
[Il a la nature propre de l’agrégat de la forme et incarne l'aveuglement.]
[Sa substance sont les excréments, sa famille (S. kula) celle du tathāgata.]
Il possède la « Connaissance semblable au miroir ».
Le représentent l'hiver, la saveur sucrée, la série des consonnes KA, et les heures matinales (T. snga dro'i thun).
Son mantra est Oṃ Āḥ jinajika? Hūṃ.]
[Il a pour insigne une roue et fait le geste de l'éveil sublime (S. parā bodhiḥ)].
[Il a la nature propre de l’agrégat de la forme et incarne l'aveuglement.]
[Sa substance sont les excréments, sa famille (S. kula) celle du tathāgata.]
Il possède la « Connaissance semblable au miroir ».
Le représentent l'hiver, la saveur sucrée, la série des consonnes KA, et les heures matinales (T. snga dro'i thun).
Son mantra est Oṃ Āḥ jinajika? Hūṃ.]
Puis, sur le pétale d’un lotus tourné vers [le sud], au-dessus d’un disque
lunaire, naît de la syllabe Trāṃ
Ratnasambhava, de couleur jaune.
Il a pour insigne un joyau et fait le geste du don.
Il a la nature propre de l’agrégat de la sensation et incarne la malignité. Sa substance est le sang, sa famille celle du joyau [ratna]. Il possède la « Connaissance de l’Égalité ». Le représentent le printemps, la saveur salée, la série des consonnes dentales et les troisième et quatrième veilles du jour.
Son mantra est Oṃ Āḥ Ratnadhṛk Hūṃ.
Il a pour insigne un joyau et fait le geste du don.
Il a la nature propre de l’agrégat de la sensation et incarne la malignité. Sa substance est le sang, sa famille celle du joyau [ratna]. Il possède la « Connaissance de l’Égalité ». Le représentent le printemps, la saveur salée, la série des consonnes dentales et les troisième et quatrième veilles du jour.
Son mantra est Oṃ Āḥ Ratnadhṛk Hūṃ.
Puis, sur le pétale placé à l’ouest, au-dessus d’un disque solaire, naît,
de la syllabe Hrīḥ
Il a pour insigne le lotus.
Ses mains font le geste du samādhi.
Il est la nature propre de l’agrégat de la représentation et incarne la passion.
Sa substance est le sperme.
Sa famille, celle du lotus.
Il possède la connaissance née de l’observation.
Il a pour aspects l’été, l’acidité, la série des consonnes dentales et le soir.
Son mantra est Oṃ Āḥ Ārolik Hūṃ.
Il a pour insigne le lotus.
Ses mains font le geste du samādhi.
Il est la nature propre de l’agrégat de la représentation et incarne la passion.
Sa substance est le sperme.
Sa famille, celle du lotus.
Il possède la connaissance née de l’observation.
Il a pour aspects l’été, l’acidité, la série des consonnes dentales et le soir.
Son mantra est Oṃ Āḥ Ārolik Hūṃ.
Puis, sur le pétale placé au nord, au-dessus d’un disque solaire, naît de
la syllabe vert sombre Khaṃ,
Amoghasiddhi, de couleur vert sombre.
[Sa substance est la chair.]
[Il a pour insigne l'épée (T.)/double vajra (S.) ].
Il fait le geste qui rassure.
Il est la nature propre de l’agrégat des formations mentales.
[Sa famille est celle de l'activité/Karma].
[Il incarne la jalousie.]
[Il possède la connaissance fonctionnelle].
Il a pour aspects la saison des pluies, la saveur brûlante, la série des consonnes labiales et la première partie de la nuit.
Son mantra est Oṃ Āh Prajñādhṛk Hūṃ.
[Sa substance est la chair.]
[Il a pour insigne l'épée (T.)/double vajra (S.) ].
Il fait le geste qui rassure.
Il est la nature propre de l’agrégat des formations mentales.
[Sa famille est celle de l'activité/Karma].
[Il incarne la jalousie.]
[Il possède la connaissance fonctionnelle].
Il a pour aspects la saison des pluies, la saveur brûlante, la série des consonnes labiales et la première partie de la nuit.
Son mantra est Oṃ Āh Prajñādhṛk Hūṃ.
Tous ces Buddha sont assis dans la posture du Siège de Diamant, ont deux
bras et un seul visage. Ils ont la
protubérance crânienne (S. uṣṇīṣa) mais pas de cheveux, ni de poils sur le
corps.
Ils sont vêtus de brun comme les moines et possèdent les trente-deux principaux signes de perfection et les quatre-vingts signes secondaires,
car ils sont les réceptacles de toutes les qualités les plus éminentes, des dix pouvoirs, etc.
Leurs corps sont des « corps de jouissance » glorieux, sans ouvertures, sans chair ni os, tels des reflets dans un miroir dont on ne peut dire s’ils existent ou s’ils n’existent pas, car ils ne sont que le reflet d’une pure lumière.
Ils sont vêtus de brun comme les moines et possèdent les trente-deux principaux signes de perfection et les quatre-vingts signes secondaires,
car ils sont les réceptacles de toutes les qualités les plus éminentes, des dix pouvoirs, etc.
Leurs corps sont des « corps de jouissance » glorieux, sans ouvertures, sans chair ni os, tels des reflets dans un miroir dont on ne peut dire s’ils existent ou s’ils n’existent pas, car ils ne sont que le reflet d’une pure lumière.
Mais ces quatre Buddha : Vairocana, Ratnasambhava, Amitābha et Amoghasiddhi,
qui possèdent aussi les quatre agrégats de la forme, de la sensation, de la
perception et des formations mentales, ont indivisément le corps de la
connaissance constructive et le corps d’action relevant de la réalité non
conditionnée, car ils ont tous le « corps de la nature propre », essence unique
des trois autres corps.
Ils ne sont que pure conscience et, pour qu’on le sache, ils portent tous le sceau d’Akṣobhya
Ils ne sont que pure conscience et, pour qu’on le sache, ils portent tous le sceau d’Akṣobhya
Afin de montrer la vacuité et la compassion, Akṣobhya lui-même porte le sceau
de Vajrasattva [dont la nature est union sans dualité de la vacuité et de la
compassion]. Ainsi démontre-t-on que l’univers, qui ne consiste qu’en causes et
effets, a en réalité pour seule saveur et essence le saṁsāra et le nirvāṇa.
Ainsi :
Ainsi :
« Quand on réalise que l’esprit n’est qu’union inséparable de vacuité et compassion,Et :
on possède alors vraiment l’enseignement du Buddha, de la Doctrine et de la Communauté. Tout comme le sucré est la nature du sucre et la chaleur celle du feu,
ainsi la vacuité est la nature de toute chose. »
« La connaissance parfaite de l’écoulement des choses [= le saṁsāra, c’est le nirvāṇa. »Dans l’angle sud-est du maṇḍala, sur un disque lunaire, naît de la syllabe Loṃ [Laṃ], blanc pur, Locanā, de couleur blanche. Elle a pour insigne le disque. Sa nature est celle de l’élément terre ; née dans la famille des Tathāgata elle est colorée par l’illusion. Son mantra est Oṃ Aḥ Loṃ [Laṃ] Hūṃ Svāhā.
Au sud-ouest, sur un disque lunaire, naît du germe formé par la syllabe Māṃ [Yaṃ], bleu sombre, Māmakī, de couleur bleu sombre, qui a pour insigne un vajra de même couleur.
Sa nature est celle du vajra et elle est colorée par l’aversion.
Son mantra est Oṃ Āḥ Māṃ [Yaṃ] Svāhā.
Au nord-ouest, sur un disque lunaire, naît, du germe formé par la syllabe Pāṃ Pāndaravāsinī, qui a pour insigne
le lotus. Sa nature est celle du feu, sa famille celle du lotus et elle est
colorée par l’attraction.
Son mantra est Oṃ Āḥ Pāṃ Hūṃ Svāhā.
Son mantra est Oṃ Āḥ Pāṃ Hūṃ Svāhā.
Au nord-est, sur un disque lunaire, naît, de la syllabe Tāṃ et ayant un lotus de la même
couleur pour insigne. Son élément est l’air, sa famille, Karma et elle est colorée par l’envie.
Son mantra est Oṃ Āḥ Tāṃ Hūṃ Svāhā.
Son mantra est Oṃ Āḥ Tāṃ Hūṃ Svāhā.
Ces quatre Yoginī ont seize ans. Elles sont d’une beauté et d’une jeunesse sans pareilles, comme si la beauté
elle-même était leur élément. Tels les Buddha que nous avons vus précédemment, elles ont pour essence les
quatre « corps » du Buddha. Elles enchantent l’esprit ; elles
possèdent les qualités de tous les Jīna et la nature même des cinq Tathāgata.
En leur centre se tient Nāyikā, qui est l’essence des āli [les voyelles], a la nature même de Vajrasattva,
et est la maîtresse du Vajradhātu. [absent de la version tibétaine : Elle est appelée Bienheureuse, « Ainsité », Vacuité, Perfection de Sapience, Limite de l’existence, Absence de soi. »]
et est la maîtresse du Vajradhātu. [absent de la version tibétaine : Elle est appelée Bienheureuse, « Ainsité », Vacuité, Perfection de Sapience, Limite de l’existence, Absence de soi. »]
[Ce texte a été écrit pour être bénéfique et pour que les disciples comprennent
ce qui est un peu ésotérique.
Puisse ce rituel abrégé être longtemps bénéfique aux êtres ;
Puissent-ils pouvoir disposer de la tradition des Vainqueurs et faire partie de leur Famille (S. kula) ;
Puissent tous les êtres devenir des Vainqueurs par la vertu que j'ai ainsi obtenue.
Ici se termine L'être fulgurant aux cinq natures, composé par Advayavajra.
Puisse ce rituel abrégé être longtemps bénéfique aux êtres ;
Puissent-ils pouvoir disposer de la tradition des Vainqueurs et faire partie de leur Famille (S. kula) ;
Puissent tous les êtres devenir des Vainqueurs par la vertu que j'ai ainsi obtenue.
Ici se termine L'être fulgurant aux cinq natures, composé par Advayavajra.
Texte tibétain Wylie :
rang bzhin lnga pa bzhugs so/
dpal gnyis med rdo rjes mdzad/
rgya gar skad du/
pany+tsa swa b+hA wa/
bod skad du/
rang bzhin lnga pa/
dpal rdo rj e sems dpa' la phyag 'tshal lo/
spros pa med
cing bla na med /
rdo rje sems
dpar phyag 'tshal nas /
mdor bsdus
slob mas rtogs bya'i phyir /
rnam pa lnga
yi bdag nyid bshad /
oM AH hUM/_zhes pa 'dis bdag dang*/ gnas dang* / rnal 'byor
pa bsrung bar byas la /
dri zhim po la sogs pas byugs pa'i sa'i cha gru bzhi pa
la sogs pa'i dkyil 'khor gyi dbus su de bzhin gshegs pa lnga dang rnal 'byor ma
lnga rnams la mchod de /
de la dbus su kha dog sna tshogs pa'i paM yongs su gyur
pa las sna tshogs pad+ma 'dab ma brgyad pa kha bye ba'i lte ba'i steng du raM
dmar po yongs su gyur pa las nyi ma'i dkyil 'khor la gnas pa'i hUM sngon po las
mi bskyod pa sngon po zhal gcig phyag gnyis pa / sa gnon gyi phyag rgya mdzad
pa / rdo rje'i skyil krung bcas pa /
mtshan sum cu rtsa gnyis dang dpe byad bzang po brgyad
cus brgyan pa'i sku / stobs bcu dang mi 'jigs pa la sogs pa'i yon tan gyi
tshogs kyi gnas / bu ga dang* / sha dang* / rus pa spangs pa / rab tu snang ba
tsam ste / me long gi gzugs brnyan dang mtshungs pa / bden pa ma yin pa / rdzun
pa ma yin pa /
byams pa chen po'i bdag nyid yin pa'i phyir kha dog nag
po / rdo rje nag po'i phyag mtshan can /
chos kyi dbyings rnam par dag pa / phung po lnga'i rang
bzhin te /
skra dang kha spu bregs pa /
chos gos gyon pa'i sku /
spyi bor rdo rje sems dpas mtshan pa / rdo rje sems dpa'i
rang bzhin stong pa nyid dang snying rje dbyer med pa'o /
de nyid rgyu dang 'bras bu'i bdag nyid rnam pa thams cad
kyi mchog dang ldan pa'i stong pa nyid kyi mtshan nyid 'dus ma byas shing* / de
bzhin nyid kyi bdag nyid yin pa'i phyir chos kyi sku'o /
rab tu snang ba tsam yin pa'i phyir longs spyod rdzogs
pa'i sku'o /
brtags pa'i rnam par shes pa'i ngo bo yin pa'i phyir
sprul pa'i sku'o /
de skad du gsungs pa /
'dus ma byas sems chos kyi sku /
rtag pa longs spyod rdzogs mtshan nyid /
sna tshogs de nyid sprul pa'o /
gnyug ma kun gyi rang bzhin no /
zhes pa'o /
rnam par rtog pa la sogs pas mi reg pa'i phyir rdo rje'i
rigs can dang* / rdo rje'i rigs de 'jig rten pa rnams kyis mi rigs pa'i phyir
ro /
zhe sdang dang* / rdo rje chu dang* / grang ba dang* / nyi
ma phyed dang* / ro tsha ba dang* / thos pa dang* / nam mkha' dang* / sgra
dang* / tsa'i sde tshan no / 'di dag ni mi bskyod pa'i rnam par dag pa / phyi
rol dang nang gi bdag nyid kyi rnam par gzhag pa'o / 'dir yang sku bzhi'i rnam
par gzhag pa ni snga ma bzhin no /
aM AHbadz+ra d+hr-ika hUM / 'di ni bzla ba'i sngags so /
rdo rje sems dpa' yang hUM dkar po las skyes pa dkar po
zhal gcig phyag gnyis pa /
rdo rje dang dril
bu 'dzin pa /
yid kyi rang bzhin /
stong pa'i rgyas btab pa / ro bska ba'i lus / ston ka'i
dus kyi rnam par dag pa / ya ra la wa la sogs pa'i bdag nyid can / nam phyed
nas nam langs pa'i bar te /
chos kyi dbyings zhes bya ba ming gzhan no /
shar gyi
'dab ma la zla ba'i dkyil 'khor gyi steng du oM dkar po las skyes pa'i rnam par
snang mdzad mdog dkar po /
'khor lo
dkar po'i phyag mtshan dang* / byang chub mchog gi phyag rgya can /
gzugs kyi
phung po'i rang bzhin dang* / gti mug gi lus kyi rang bzhin dang* /
bshang ba'i
rnam par dag pa dang* / de bzhin gshegs pa'i rigs can dang* /
me long lta
bu'i ye shes rab tu gnas pa dang* /
dgun gyi dus
kyi rnam par dag pa dang* / ro mngar ba'i lus dang* / ka'i sde tshan dang* /
snga dro'i thun gyi bdag nyid dang* / lus kyi rang bzhin no /
oM AHdzi na
tsikra hUM / zhes bya ba ni sngags so /
lho'i 'dab mar nyi ma'i dkyil 'khor gyi steng du trAM ser
po las skyes pa'i rin chen 'byung ldan kha dog ser po /
rin po che'i phyag mtshan dang* / mchog sbyin gyi phyag
rgya 'dzin pa /
tshor ba'i phung po'i rang bzhin can / phra ma'i lus
dang* / khrag gi bdag nyid / rin po che'i rigs / mnyam pa nyid kyi ye shes kyi
rang bzhin dang ldan pa / dpyid kyi dus kyi rnam par dag pa / lan tshwa'i lus
kyi rang bzhin / Ta'i sde tshan gyis khyab pa / thun tshod gsum pa'i bdag nyid
do /
'di'i sngags ni / oM AHrat+na d+hr-ika hUM /
zhes pa'o /
de'i nub kyi 'dab ma la nyi ma'i dkyil 'khor gyi steng du
hrIHdmar po las yang dag par byung ba'i 'od dpag med kha dog dmar po /
pad+ma'i phyag mtshan dang* /
ting nge 'dzin gyi phyag rgya 'dzin pa /
'du shes kyi phung po'i rang bzhin dang* / 'dod chags kyi
lus dang* /
khu ba'i bdag nyid dang* /
pad+ma'i rigs can dang* /
so sor rtog pa'i ye shes kyi mtshan nyid dang* /
sos ka'i dus kyi rang bzhin dang* / ro skyur ba'i lus / ta'i
sde tshan gyi bdag nyid / nub mo'i thun dang po'o /
'di'i bzla ba'i sngags ni / oM AHro l-ikra hUM /
zhes pa'o /
de'i byang gi 'dab ma la nyi ma'i dkyil _'khor gyi steng
du khaM ljang gu las skyes pa'i don yod grub pa ljang gu /
sha'i rang
bzhin /
ral gri'i
phyag mtshan dang* /
mi 'jigs pa'i phyag rgya 'dzin pa /
'du byed kyi phung po'i bdag nyid dang* /
las kyi rigs
dang* /
phrag dog gi
rang bzhin /
bya ba nan
tan gyi ye shes dang* /
char gyi dus kyi rang bzhin dang* / ro kha ba'i rang
bzhin / pa'i sde tshan gyi rnam par dag pa dang* / nam phyed kyi dus bzhin no /
'di'i bzla ba'i sngags ni / oM AHpra dz+nya d+hr-ika hUM
/
zhes pa'o /
de dag ni rdo rje'i skyil krung can / zhal gcig phyag
gnyis pa / gtsug tor can / skra dang kha spu bregs pa /
chos gos gyon pa / mtshan sum cu rtsa gnyis dang dpe byad
bzang po brgyad cus brgyan pa /
stobs bcu dang mi 'jigs pa la sogs pa'i yon tan gyi gzhir
gyur pa /
bu ga dang* / sha dang* / rus pa spangs pa / me long gi
gzugs brnyan lta bu ste / bden pa dang rdzun pa la sogs pa'i rtog pa mtha' dag
dang bral ba / dri ma med par rab tu snang ba tsam ste / longs spyod rdzogs
pa'i sku'o /
sku gsum ro gcig pa ngo bo nyid kyi sku'o / 'dus ma byas
pa'i de bzhin nyid kyi bdag nyid chos kyi sku'o / brtags pa'i rnam par shes
pa'i sku tha mi dad pa'o / gzugs dang* / tshor ba dang* / 'du shes dang* / 'du
byed kyi phung po'i bdag nyid rnam par snang mdzad dang* / rin chen 'byung ldan
dang* / 'od dpag med pa dang* / don yod grub pa rnam par shes pa tsam du rtogs
par bya ba'i phyir mi bskyod pa'i rgyas btab pa yin te /
mi bskyod pas dbu la brgyan pa'o /
rnam par shes pa'i rang bzhin med pa stong pa dang snying
rje'i bdag nyid du rtogs par bya ba'i phyir mi bskyod pa la'ang rdo rje sems
dpa'i rgyas btab pa yin te / de dag gis rgyu dang 'bras bu'i bdag nyid srid pa
dang mya ngan las 'das pa ro gcig pa tsam du 'gro ba 'di dag rtogs par 'gyur ro
/
de ltar yang* /
stong nyid snying rje dbyer med pa / gang la sems ni rnam
bsgoms pa /
de ni sangs rgyas dang ni chos / dge 'dun du yang bstan
pa'o /
bu ram mngar zhing me tsha ba / ji bzhin pa yi rang bzhin
te /
chos rnams thams cad stong pa nyid / de bzhin rang bzhin
'dod pa yin /
de ltar yang* /
srid pa dag ni yongs shes na / mya ngan 'das shis de la
brjod /
me'i mtshams kyi 'dab ma la zla ba'i dkyil 'khor gyi
steng du laM dkar po las skyes pa'i spyan ma kha dog dkar mo /
mig gi mtshan ma can / sa'i khams kyi rang bzhin / de
bzhin gshegs pa'i rigs las byung ba / gti mug la dga' ba ma'o /
'di'i sa bon dang sngags ni / oM AHlaM hUM swA hA /
zhes pa'o /
bden bral du zla ba'i dkyil 'khor gyi steng du yaM nag
po'i sa bon las yang dag par byung ba'i mA ma kI kha dog nag mo /
rdo rje nag po'i mtshan ma can / chu'i khams kyi rang
bzhin / rdo rje'i rigs / zhe sdang la dga' ba ma'o /
'di'i sa bon dang sngags ni / oM AHyaM hUM swA hA /
zhes pa'o /
rlung gi phyogs su zla ba'i dkyil 'khor gyi steng du pAM
gyi sa bon las yang dag par byung ba'i gos dkar mo can zhes bya ba'i ming can
kha dog dmar mo /
pad+ma'i mtshan ma
can / me'i khams kyi rang bzhin / pad+ma'i rigs / 'dod chags la dga' ba ma'o /
'di'i sa bon dang sngags ni / oM AHpAM hUM swA hA /
zhes pa'o /
dbang ldan gyi phyogs su zla ba'i dkyil 'khor gyi steng
du tAM sngo bsangs yongs su gyur pa las sgrol ma kha dog sngo ba sangs / ut+pal
sngon po'i mtshan ma can / rlung gi khams kyi rang bzhin / las kyi rigs / phrag
dog la dga' ba ma'o /
'di'i sa bon dang sngags ni / oM AHtAM hUM swA hA /
zhes pa'o /
de la lha mo bzhi ni lo bcu drug lon pa /
thun mong ma yin pas mdzes pa / gzugs dang lang tsho dang
ldan pa / ji ltar mdzes pas yang dag par gnas pa'o /
sku bzhi'i bdag nyid ni sngon bzhin no /
yid du 'ong ba / rgyal ba'i yon tan thams cad kyi gzhir
gyur pa / de bzhin gshegs pa lnga'i rang bzhin can /
de dag gi dbus su A li'i rang bzhin rdo rje sems dpa'i
gzugs /
'di ni rdo rje dbyings dang po nas grub pa'o /
gzhung 'di
byas pa'i dge ba gang phyir 'bad pa cung zad mdor bsdus slob mas rtogs bya'i
phyir /
cho ga 'di
ni bsdus pas sems can rnams la phan pa yun ring du /
rgyal ba kun
gyi lung dang rigs par ldan pa'i phyir /
ma lus dge
ba 'di ni bdag gis thob pas 'gro ba rnams ni rgyal gyur cig_/
'di ni rdo
rje sems dpa'i rang bzhin lnga pa dpal gnyis med rdo rjes mdzad pa rdzogs so/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire