Superdétenteur |
Quand on regarde de plus près la transmission Zhidjé (zhi byed), et notamment celle des lignées mineures (brgyud phran), le personnage Rog Shes rab ‘od est omniprésent. Il s’appelle aussi “le vénérable du clan de Rog”, Rogben, “ben” étant l’abréviation de “bande” (bhante), vénérable, ce qui indique normalement qu’il était un moine, mais pour Gö lotsawa il était un yogi. Il venait d’une famille nyingmapa et avait fait sa formation dans cette école. A l’âge de 24 ans, il rencontre le maître Zhidjé Mawai Sengge (smra ba’i seng ge), davantage connu comme Chupa Darma Tsondru ('chus pa dar ma brtson 'grus, 1117-1192, disciple de sMon lam 'bar). Rog se met alors à pratiquer et à collectionner les instructions Zhidjé. A l’âge de 28 ans, il veut acquérir davantage d’instructions Zhidjé. Son maître Chupa l’ancien étant mort (1192), il se tourne vers son fils Chupa le jeune ('Chus pa brtson 'grus seng ge, 1186-1247), qui vivait à Chang-kyim (chang khyim). Si le père était mort en 1192, son fils devait avoir à peine un peu plus de 6 ans… Les hagiographes nous assurent cependant que Chupa le jeune possédait toutes les instructions ainsi que l'expérience de méditation au complet de son père Chupa l’ancien[1]. A Chang-kyim, Rog apprend de Chupa le jeune toutes les instructions des trois lignées majeures du Zhidjé (sKam, rMa et So). Rog se mit en retraite pour pratiquer le système sKam, et aurait aussi pratiqué l’alchimie (bcud len) dans ce cadre. Il arriva au stade où il a des visions nuit et jour, il vit son Yidam, reçut des prophéties d’une ḍākinī, et réussit à soumettre des génies (yakṣa), qui étaient désormais à ses ordres[2]. Le système de sKam est étonnant !
Auprès d’un autre détenteur Zhidjé, Tenné (rgyal ba/jo sras rten nas / ten ne / te ne (1127 BA929-1217 BA938, ), il obtient d’autres instructions précieuses. Pour les détails, lisez la hagiographie de Rog sur Treasury of lives. Rog eut également des visions de Dampa Sangyé, lors desquelles il reçut des transmissions. Plus tard (p.e. Jamgoeun Kongtrul), on considéra Rog comme un tertön, ce qui ne fut pas le cas du vivant de Rog. Il y dans la tradition Zhidjé ce que Dampa avait enseigné au Tibét de son vivant, et les apports ultérieurs bien plus nombreux. Il n’est pas commode de faire le tri, et cela demanderait beaucoup de recherches et de bonne volonté, mais on peut néanmoins déjà mettre de petits bémols en parlant de certaines transmissions ou de certains détenteurs.
La doctrine Zhidjé de Dampa Sangyé s'était considérablement enrichie après la mort du "fondateur". Il faut aussi jeter un coup d’oeil aux lignées dites mineures (brgyud phran), que l’on classe dans la transmission intermédiaire. Notamment la première, que l’on fait remonter à Drapa (Ngeunshé 1012-env. 1090) : l’homme de Dra (gra-pa, orthographié à la fois grwa et gra) qui connaissait bien (shes) l’abhidharma (mngon chos). Les lignées mineures ultérieures du Zhidjé, et autres nombreuses lignées, lui ont attribué d’autres spécialités, et considérablement augmenté sa tantricité. Nous avions fait connaissance avec Drapa dans le cadre de la branche sKam. Quand on lit ce passage dans les Annales Bleus, on n’y apprend pas grand chose sur Drapa.
Dans le genre de l’hagiographie, on peut dire de manière générale, que les détails se multiplient au fur et à mesure que l’on s’éloigne du siècle d’un saint ou d’un protagoniste. Un personnage qui est simplement mentionné dans une version ancienne, peut être développé dans des versions ultérieures et même faire l’objet d’une hagiographie spécifique, où jouer un rôle important (sauvetage lignager) dans d’autres hagiographies. Dans le passage BA (pp. 905-906) sur Drapa (ngeunshé), fondateur de la lignée mineure dite “de Drapa”, nous avons déjà davantage de détails. Puis, ce sont les détails de la lignée mineure qui ont été également utilisés dans le chapitre sur le Vinaya au Tibet (BA95 DN124), y compris des détails relatifs au lignées Zhidjé et Tcheu (gCod). Drapa joue donc un rôle mineur dans la branche sKam (skam lugs), mais un rôle majeur dans la lignée mineure (brgyud phran) de Drapa[3]. Qui voit-on comme récipiendaire de cette lignée mineure ? Rog Shes rab ‘od, qui devient le récipiendaire de l’intégralité de la tradition Zhidjé, en version surclassée et toutes options comprises. Pour faire des recherches valables, et laisser une petite chance à une éventuelle tradition Zhidjé historique plus basique, il faudrait traiter Rog et Drapa, etc. avec la plus grande prudence, et surtout ne pas utiliser les “détails” ultérieurs pour combler “des lacunes" dans les versions plus anciennes.
Resumons. Deux versions : 1. skam lugs et 2. lignée mineure de Drapa. Dans version 1, Drapa joue un rôle mineur. Il est simplement mentionné comme l’ami de bien de Kamgom, mais sans aucun rapport Zhidjé entre eux. Kamgom rencontre Dampa par hasard, reçoit des instructions qui deviendront la branche sKam. Plus de mention de Drapa.
Dans version 2, Drapa devient le point de gravité de la tradition Zhidjé. Il rencontre Dampa, reçoit la lignée mineure, et en même temps il reçoit le Kālacakra (sbyor drug) du paṇḍit Somanātha (zla ba bzang po), qui est en compagnie de Dampa. Les deux semblent voyager ensemble à cette occasion. Somanātha peut ainsi apporter le yoga pneumatique/énergétique à la lignée Zhidjé, sous le regard approbateur de Dampa. Machik Labdrön vit d’ailleurs dans la maison de Drapa en qualité de “chapelaine” (tib. btsun ma), spécialisée en la récitation de la prajñāpāramitā, et fait la connaissance de Dampa, qui lui enseigne gCod. Drapa aurait donc du même coup avoir eu accès aux instructions de gCod. Dans la version 2, Dampa, Drapa et Machik Labdrön se rencontrent.
Que trouve-t-on exactement dans la lignée mineure de Drapa ? Le cycle des neuf lampes, qui a été incorporé dans le Tengyur, mais attribué à Kamalaśīla ou Kamalaśrī. Rog sera le récipiendaire de ce cycle, ainsi que de toutes les lignées Zhidjé. On pourrait le voir comme un compilateur/réorganisateur/éditeur de la tradition Zhidjé, comme Longchenpa l’était dans la lignée nyingmapa.
1. man ngag sku'i sgron ma| DG 2315 N1950
2. theg pa gsung gi sgron ma| DG 2316 N1951
3. gsang ba thugs kyi sgron ma| DG 2323 N1958
4. yang dag lta ba'i sgron ma| DG 2317 N1952
5. rin po che sgom pa'i sgron ma| DG 2318 N1953
6. byang chub spyod pa'i sgron ma| DG 2321 N1956
7. mnyam nyid gzhi'i sgron ma| DG 2319 N1954
8. rnal 'byor lam gyi sgron ma| DG 2322 N1957
9. dngos grub 'bras bu'i sgron ma DG 2320 N1955 (mthar thug ‘bras bu’i gron ma)
Les 9 textes commencent par un hommage à Mañjuśrī sMra ba’i seng ge. Les colophons des textes Narthang indiquent comme auteur rje btsun Kamalaśrī/Kamalaśīla[4], un des noms que l'on attribue à Dampa Sangyé. Notons que l’école Nyingmapa considère Dampa comme identique à Kamalaśīla, son émanation etc. Le colophon du dernier texte Narthang ajoute qu’ils ont été traduits par l’upādhyāya cachemirien Jñānaguhya et le traducteur (et éditeur) tibétain Lo btsun chung. Le même duo a traduit les Instructions de l’ainsité, la mahāmudrā sans lettres (de kho na nyid phyag rgya chen po yi ge med pa'i man ngag, Mahāmudrātattvānakṣaropadeśa), également attribué au Prince des yogis Kamalaśrī[5]. Ce besoin d'inspiration de Mañjuśrī pourrait expliquer la nécessité hagiographique d'une visite de Dampa à Wu t'ai Shan.
Gö lotsawa mentionne quelques dates dans le chapitre sur le Vinaya (BA97). Quand Drapa avait 45 ans (1055), rMa sGom chos kyi shes rab naquit. Quand Drapa avait 51 ans, ce fut la naissance de So dge ‘dun ‘bar (1062), et sKor Nirūpa serait né encore la même année (1062). sKor Nirūpa… Sans doute un ajout de Gö lotsawa, qui tentait tant bien que mal de faire la promotion de sKor Nirūpa[6]. Drapa Ngeunshé et Rog Sherab Eu se qualifient sans mal pour être des superdétenteurs, populaires auprès des hagiographes pour rattacher des lignées en mal de rattachement. Plus ces rattachements augmentent, et plus les hagiographies des superdétenteurs enflent.
***
[1] “The younger Chupa was Rokben’s junior by some twenty years, but he also possessed all of the instructions and meditation experience of his father.” José Cabezón
[2] “For about a month he experienced visions both day and night (nyin mtshan med pa'i snang ba shar). First he saw his tutelary deity; then he received the prophecies of the ḍākinī; and finally, he was able to bind yaksha spirits so that they would perform various acts on his behalf.”
[3] “Bar du byung ba'i brgyud phran ni/_bra ba dang lce dang ljang lugs gsum mo/_/de yang dam pa gra thang du byon pas/_a tsa ra phal pa'o snyam du bkur sti ma byas pa la/_sang nangs par a tsa ra'i stan gyi sog ma rnams sbubs ma zhar bar 'dug pa dge bshes grwa pa la zhus pas/_de dam pa sangs rgyas yin nges dgongs nas rjes su brgyugs pas gra phyi mdar zin/_der gser phul pa ma [z]bzhes kyang phyis su 'byon pa'i zhal bzhes byung ba bzhin/_slar gra thang du byon nas sgron ma skor dgu po gsungs/_dge bshes grwa pas sum btsun chung la bshad/_des myang stod do po la/_des shab kyi bla chung N+NaM_'od zer la/_des shangs su 'chus pa der brtson la gnang bas skor dgu po Ti ka mdzad nas 'chus pa brtson seng la/_des rog shes rab 'od la gsungs so/” Extrait de zhi byed snga phyi bar gsum gyi chos skor phyogs bsgrigs. img. 193 from bdr:I1KG22169
[4] “In spite of the fact that Kamalaśīla quotes from the Vairocanābhisambodhisūtra in his first Bhāvanākrama (Tucci, 1958, 196:19– 21) and thus was apparently familiar with literature at least partly classified as “tantric,” there is no reason to believe that the nine (or more) tantric works included under his name in the Tantra section of the Derge Tanjur (but in the Rgyud ’grel [tantra commentary] of the Peking Tanjur]) were authored by the same scholar as the one who composed the Tattvasaṅgraha and the Madhyamakāloka. These tantric works are: Bodhicaryāpradīpa (D 2321/ P 3160), Yogapathapradīpa (D 2322/ P 3161), Cittaguhyapradīpa (D 2323/ P 3162), Maṇḍalavidhi (D 2324/ P 3163), Mahāmudrātattvānakṣaropadeśa (D 2325/ P 3164), Prajñāpāramitāsādhana (D 2326/ P 3165), Bhaṭṭārikāryatārāsādhana (D 2327/ P 3166), Vajravārāhīsādhana (D 2328/ P 3167), Mañjuśrīkrodhasādhana (D 2328/ P 3168). These and other works are ascribed to a certain Kamalaśrī in the Peking Tanjur and could be works by the tantric adept (→siddha) Pha dam pa Sangs rgyas (d. 1117).” Kamalaśīla, Vincent Eltschinger, 2019, Brill’s Encyclopedia of Buddhism, vol. II, “Lives,” ed. Jonathan Silk (in chief), Richard Bowring, Vincent Eltschinger and Michael Radich. Leiden/Boston: Brill, 272-278.
[5] De kho na nyid phyag rgya chen po yi ge med pa'i man ngag rnal 'byor gyi dbang phyug chen po ka ma la shrI mdzad pa rdzogs so/ /rgya gar gyi mkhan po dz+nyA na gu h+ya dang / zhu chen gyi lo tsA ba [traducteur et éditeur] bla ma lo btsun chung gis bsgyur cing zhus te btan la phab pa'o
Mention des 84 mahāsiddha. Mentions de pratique énergétique, rêve, bardo, transfert (grong ‘pho’ man ngag), passage à Sukhāvatī, montrer des miracles aux māra et aux hérétiques, commander les génies (yakṣa), maîtriser les éléments, siddhi des zombies et des ḍākinī, etc.
[2] “For about a month he experienced visions both day and night (nyin mtshan med pa'i snang ba shar). First he saw his tutelary deity; then he received the prophecies of the ḍākinī; and finally, he was able to bind yaksha spirits so that they would perform various acts on his behalf.”
[3] “Bar du byung ba'i brgyud phran ni/_bra ba dang lce dang ljang lugs gsum mo/_/de yang dam pa gra thang du byon pas/_a tsa ra phal pa'o snyam du bkur sti ma byas pa la/_sang nangs par a tsa ra'i stan gyi sog ma rnams sbubs ma zhar bar 'dug pa dge bshes grwa pa la zhus pas/_de dam pa sangs rgyas yin nges dgongs nas rjes su brgyugs pas gra phyi mdar zin/_der gser phul pa ma [z]bzhes kyang phyis su 'byon pa'i zhal bzhes byung ba bzhin/_slar gra thang du byon nas sgron ma skor dgu po gsungs/_dge bshes grwa pas sum btsun chung la bshad/_des myang stod do po la/_des shab kyi bla chung N+NaM_'od zer la/_des shangs su 'chus pa der brtson la gnang bas skor dgu po Ti ka mdzad nas 'chus pa brtson seng la/_des rog shes rab 'od la gsungs so/” Extrait de zhi byed snga phyi bar gsum gyi chos skor phyogs bsgrigs. img. 193 from bdr:I1KG22169
[4] “In spite of the fact that Kamalaśīla quotes from the Vairocanābhisambodhisūtra in his first Bhāvanākrama (Tucci, 1958, 196:19– 21) and thus was apparently familiar with literature at least partly classified as “tantric,” there is no reason to believe that the nine (or more) tantric works included under his name in the Tantra section of the Derge Tanjur (but in the Rgyud ’grel [tantra commentary] of the Peking Tanjur]) were authored by the same scholar as the one who composed the Tattvasaṅgraha and the Madhyamakāloka. These tantric works are: Bodhicaryāpradīpa (D 2321/ P 3160), Yogapathapradīpa (D 2322/ P 3161), Cittaguhyapradīpa (D 2323/ P 3162), Maṇḍalavidhi (D 2324/ P 3163), Mahāmudrātattvānakṣaropadeśa (D 2325/ P 3164), Prajñāpāramitāsādhana (D 2326/ P 3165), Bhaṭṭārikāryatārāsādhana (D 2327/ P 3166), Vajravārāhīsādhana (D 2328/ P 3167), Mañjuśrīkrodhasādhana (D 2328/ P 3168). These and other works are ascribed to a certain Kamalaśrī in the Peking Tanjur and could be works by the tantric adept (→siddha) Pha dam pa Sangs rgyas (d. 1117).” Kamalaśīla, Vincent Eltschinger, 2019, Brill’s Encyclopedia of Buddhism, vol. II, “Lives,” ed. Jonathan Silk (in chief), Richard Bowring, Vincent Eltschinger and Michael Radich. Leiden/Boston: Brill, 272-278.
[5] De kho na nyid phyag rgya chen po yi ge med pa'i man ngag rnal 'byor gyi dbang phyug chen po ka ma la shrI mdzad pa rdzogs so/ /rgya gar gyi mkhan po dz+nyA na gu h+ya dang / zhu chen gyi lo tsA ba [traducteur et éditeur] bla ma lo btsun chung gis bsgyur cing zhus te btan la phab pa'o
Mention des 84 mahāsiddha. Mentions de pratique énergétique, rêve, bardo, transfert (grong ‘pho’ man ngag), passage à Sukhāvatī, montrer des miracles aux māra et aux hérétiques, commander les génies (yakṣa), maîtriser les éléments, siddhi des zombies et des ḍākinī, etc.
"In his Zhi byed Middle Transmission, namely in the Mahāmudrātattvanākṣaropadeśa (Toh. 2325), which is included in last of the Nine Lamps (sGron ma skor dgu), Dam pa Sangs rgyas [Kamalaśrī] attributes the last three of the four signs to Saraha:
With the three kāyas in equanimity, there are, for Saraha,
[The three signs of] beyond mindfulness, non-arising, and
transcending the intellect.
MTAĀU (D 266b6-7; P 283b5): sku gsum mnyam gzhag mda' bsnun na || dran med skye med blo las 'das ||" Mathes, The Four Signs of Mahāmudrā Meditation
[6] “ [Kor Nirūpa] continua sa formation à Gra thang[8], près de Lhasa chez l’ami spirituel Drapa Ngeunshé (tib. gra pa mngon shes, qui avait alors 69 ans), qui enseigna la nuit le cycle de Saṃvara selon les méthodes de Lūipa et Dīpaṅkara et la double méthode de Nāropa (tib. nA ro lugs gnyis) en échange d’or. Drapa et sa femme introduisirent Kor en la pratique de l’union (sct. yugganaddha) et lui donnèrent la deuxième consécration (sct. guhya-abhiṣeka). C’est une fille népalaise du nom de Drinou (‘bri nu) qui lui servit de mudrā. Drapa et sa femme lui donnèrent ensuite la troisième consécration (sct. prajñā-jñāna-abhiṣeka) et finalement la quatrième avec tous les symboles. Il étudia le cycle du sens du Cœur (tib. snying po’i skor)”. BA852, Blog Les portes dérobées de la mahāmudrā tantrique
[7] D’où son surnom Gra-pa, Drapa.
[8] “Such was the manner in which the 'Early' and 'Middle' Lineages of the Zhi Byed (doctrine) appeared during the life time of Grapa.” BA p. 97
[6] “ [Kor Nirūpa] continua sa formation à Gra thang[8], près de Lhasa chez l’ami spirituel Drapa Ngeunshé (tib. gra pa mngon shes, qui avait alors 69 ans), qui enseigna la nuit le cycle de Saṃvara selon les méthodes de Lūipa et Dīpaṅkara et la double méthode de Nāropa (tib. nA ro lugs gnyis) en échange d’or. Drapa et sa femme introduisirent Kor en la pratique de l’union (sct. yugganaddha) et lui donnèrent la deuxième consécration (sct. guhya-abhiṣeka). C’est une fille népalaise du nom de Drinou (‘bri nu) qui lui servit de mudrā. Drapa et sa femme lui donnèrent ensuite la troisième consécration (sct. prajñā-jñāna-abhiṣeka) et finalement la quatrième avec tous les symboles. Il étudia le cycle du sens du Cœur (tib. snying po’i skor)”. BA852, Blog Les portes dérobées de la mahāmudrā tantrique
[7] D’où son surnom Gra-pa, Drapa.
[8] “Such was the manner in which the 'Early' and 'Middle' Lineages of the Zhi Byed (doctrine) appeared during the life time of Grapa.” BA p. 97
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