mercredi 11 mai 2022

Les fils narratifs de la lignée de Dampa Sangyé

Métier à tisser (photo)

Que savons-nous au juste de Kamgom (XI-XIIème s.) ? pas grand chose à part qu’il étudiait la prajñāpāramitā auprès de Géshé Drapa (Gr(w)a pa), et qu’il fut un disciple de Dampa Sangyé, en présence de qui il aurait passé 14 jours. Il faut un véritable travail d’archéologie scripturale et diverses grilles de lecture gros calibre, pour voir apparaître les contours d’un semblant de vérité sur ce personnage et sa transmission. Il faut se mettre dans la peau d’un hagiographe, et penser comme un hagiographe, et faire de l’ingénierie inverse. Je suis pour cela un biais “sapientiel” et “non-Gnostique”, pour avoir une petite chance de passer à travers les couches hagiographiques Gnostiques, tel un rayon X. La Gnose ne se réduit pas aux tantras (indiens) et peut comprendre d’autres matériaux (padmaïstes, taoïstes, nāthistes, alchimistes, etc.). L’ensemble de ces instructions ésotériques constituent alors une Gnose, dont la connaissance (de choses cachées, etc.) permet de se libérer, contrairement à la sapience, qui n’a pas de contenu qui se transmet.

Kamgom se distingue des autres détenteurs de la Pacification (zhi byed), car il avait rencontré Dampa Sangyé (“le mahāsiddha tibétain”), pour recevoir de lui une transmission relativement simple (comparée aux autres), et appelé après lui, “sKam lugs”, le “système de Kam”. Dampa Sangyé est réputé pour avoir enseigné à la fois la perfection de la sapience (prajñāpāramitā) et les tantras. Le seul qui semble avoir réellement reçu une instruction “sapientielle” (prajñāpāramitā) et non explicitement “Gnostique” (tantra, Gnose/jñāna) est Kamgom. Les hagiographes semblent plus ou moins confirmer cela, même si, pour eux, recevoir des instructions purement sapientielles d’un “mahāsiddha” comme Dampa, n’est pas possible. Comment empêcher ou résister à la transmission de siddhi ou de grâce, au contact d’un mahāsiddha ?

Mon intuition par rapport à la lignée de la Pacification (zhi byed), et elle ne se limite pas à cette lignée tibétaine singulière, est que les événements historiques (dans la mesure où ils sont accessibles) sont souvent éclipsés par des manœuvres lignagères et hagiographiques plus tardives. Le critère traditionnel par excellence de la validité d’une tradition tibétaine est la traçabilité de celle-ci. L’instruction qu’un détenteur reçoit d’un autre doit pouvoir être retracée jusqu’au Bouddha, pour qu’elle puisse être authentique. Tout, absolument tout est mis en œuvre pour qu'il en soit ainsi dans les hagiographies. C’est le travail des détenteurs et d'intellectuels religieux tibétains, véritables ingénieurs en réseaux lignagers. Dans la tradition tibétaine, les instructions Gnostiques (tantras et autres révélations considérés comme “parole du Bouddha” ou équivalent) sont considérées supérieures aux instructions sapientielles (sūtra, śastra), du moment qu’elles ont une origine indique attestée (canoniquement et/ou hagiographiquement). C’est pendant la Renaissance tibétaine (deuxième propagation) que la transition tantrique devient complète. Certains maîtres bouddhistes réputés pour l’importance qu’ils accordaient à des instructions sapientielles ont dû être hagiographiquement mis à jour pour participer à la transition tantrique, souvent plusieurs siècles plus tard.

Il fallait montrer pour le moins que ces maîtres avaient pu avoir accès à des systèmes tantriques apparus ou diffusés après eux, ou qu’ils avaient pu rencontrer leurs propagateurs emblématiques, afin qu’ils puissent fonctionner comme des rouages opérationnels dans les transmissions tantriques. Il y a de nombreux outils hagiographiques pour créer et réparer des transmissions défectueuses. Ce ne sera pas le sujet de ce blog.

La donne du départ c’est qu’il y aurait eu au XIIème siècle un maître indien, Dampa Sangyé dit “l’Indien”, actif au Tibet. Il serait mort à Dingri en 1117 (ou un peu plus tôt). Son enseignement était conforme à l’enseignement répandu à son époque à quelques innovations prêt (forcer l’arrêt du cours des pensées discursives, méthodes thérapeutiques contre-intuitives gya-log, etc.). Dampa semblait avoir eu un faible pour la perfection de la sapience[1]. Mais c' était aussi un thaumaturge itinérant. Quand Dampa rencontre Kamgom, Dampa lui enseigné la perfection de la sapience, notamment des instructions pour la mettre en pratique.

Jamgon Kongtrul explique dans son Trésor de la connaissance (shes bya kun khyab mdzod, Livre 8, partie IV Instructions ésotériques) que le système de Kam consistait en la Guidance vers le sens du Sūtra du Coeur (tib. sher phyin snying po don gyi khrid) en six parties, dont quatre parties plutôt rituelles, probablement sous forme de prières et d’offrandes. Puis, une partie consacrée à la motivation pour la pratique (amour, compassion, bodhicitta), qui débouche sur la pratique de la méditation et la prolongation de la méditation en action.

1. Prières (tib. gsol 'debs) à la lignée
2. Aspiration (tib. mos gus)
3. Purification d’obnubilations (tib. sgrib sbyong)
4. Accumulation de mérite (puṇya) et de "méditation" en action (jñāna) (tib. tshogs bsags),
5. Développer l’amour et la compassion (tib. byams snying rje bsgom pa),
6. Engendrer la pensée éveillée (tib. sems bskyed) Cette dernière partie se divise en deux :
- a. pendant le recueillement, couper les pensées discursives avec force (tib. mnyam gzhag tu rnam par rtog pa btsan thabs su gcod),
- b. après le recueillement, en activité, considérer les pensées discursives en leur nature (dharmatā) (tib. rjes thob rnam rtog chos nyid du khyer).

Cela semble être le socle commun de la pratique de la Pacification (zhi byed). Celui-ci peut être étoffé, et il a été étoffé, notamment par des méthodes Gnostiques (tantra). C’est la transmission de méthodes Gnostiques qui impose un cadre strict (révélation surnaturelle, lignée, guru, etc.). Dans la transmission de la Pacification (zhi byed) et plus tard du Déracinement[2] (gCod), l’aspect Gnostique semble prendre le dessus sur le côté sapientiel, en précisant immédiatement que l’on ne connaît jamais le for intérieur d’un pratiquant quel qu’il soit.

A mon avis, cette pratique de base de la Pacification (qui comprend le principe de gCod, 6a ci-dessus) est la forme la plus ancienne de l’enseignement de la Pacification de Dampa. Ce sont les hagiographes (Rog Sherab Eu, etc.) qui ont créé la transmission en plusieurs lignées, tout en donnant la primauté à une lignée Cachemirienne (kha che lugs)[3], garante de l’authenticité de la doctrine de la Pacification, puisqu’elle serait d’origine indienne et tantrique, conformément à l’idéal de la Renaissance tibétaine. La lignée intermédiaire, ce sont les transmissions des disciples tibétains de Dampa Sangyé (à savoir So, rMa et sKam). Puis, diverses lignées supplémentaires, tardives et mineures. Je reviendrai sur les différents points de ma thèse dans d’autres blogs.

Je laisse de côté la transmission indienne pour l’instant, et je reviens sur les “lignées intermédiaires” tibétaine, ses trois détenteurs et leurs lignées de transmission respectives, telles qu’elles sont racontées par la tradition tibétaine.

Cela donne pour rMa (chos kyi shes rab), détenteur de la lignée aurale de la mahāmudrā : Vajradhara > Mañjuśrī Vādisiṃha > Dampa l’Indien > rMa > Sog po mdo sde grags > Siddha rGyal ba te ne > Rog Shes rab 'od[4]

Pour So (dge 'dun 'bar), détenteur de la lignée qui guide vers la vision nue du Discernement (rig pa) : Mañjuśrī Vādisiṃha > Bindarapa > Āryadeva (le brahmane)[5] > Dampa Sangyé > So dge 'dun 'bar > Sha mi smon lam 'bar > 'khrul zhig mes ston nam
ou à partir de Sha mi > Chus pa l’ancien dar ma brtson 'grus > Chus pa le jeune btson seng > mes ston > Rog shes rab 'od[6]

Ces deux lignées aurales sont peut-être des apports (ou mis à jour) kagyu/nyingma. Elles sont “aurales” (snyan brgyud, des révélations) car elles ont leur source en une entité surnaturelle[7], dont Dampa aurait été le premier récipiendaire humain. 

La lignée sapientielle de sKam en revanche se base sur la pratique du “sens essentiel du Sūtra du Coeur” : Bouddha Śākyamuni > Maitreya > Asaṅga > Vasubandhu > Āryadeva (le brahmane) > Dampa Sangyé > sKam Ye shes rGyal mtshan > khu ston dbang phyug bla ma > chags ston rin chen grub > stod ston shAkya seng ge > rong ston dar ma bsod nams > rje go brag > mtshan ldan ri khrod dbang phyug > mkhan chen dus gsum sangs rgyas > drin chen sangs rgyas dbon > kun mkhyen sku mched > etc. 

La lignée sapientielle de sKam remonte à Bouddha Śākyamuni, et c’est une lignée bouddhiste de patriarches plutôt habituelle, comme on peut en trouver dans le bouddhisme chinois (Chan) par exemple. Ce type de lignée peut avoir ses propres trous et déficiences, mais la source est humaine, pour autant que l’on considère Bouddha Śākyamuni comme un humain. Les deux autres lignées Gnostiques passent par Mañjuśrī Vādisiṃha, et Vajradhara pour la lignée de mahāmudrā.

Revenons maintenant à la lignée cachemirienne, que les hagiographes donnent comme “la plus ancienne”, authentique et tantrique (smin grol gsan pa'i brgyud pa) : Āryadeva > Dampa Sangyé > le cachemirien Jñānaguhya > dbon po dPal ldan Shes rab > dbus pa lo ston btsun chung (le traducteur tibétain) > sras rdo rje rgyal mtshan > chus pa (l’ancien) dar ma brtson 'grus > chus pa (le jeune) dar ma seng ge > rog shes rab 'od. Il s’agit d’une transmission de maîtres et disciples humains qui ont reçu par audition (gsan pa) et transmis les méthodes de “maturation et libération” (smin sgrol) de la Pacification. La “maturation” correspond aux consécrations tantriques (tib. smin byed kyi dbang dang) et la “libération” au guidage qui libère (grol byed kyi khrid).

De manière générale on peut dire en ce qui concerne la Pacification, que les lignées humaines passent par “Āryadeva le brahmane” et les lignées aurales par Mañjuśrī Vādisiṃha. Āryadeva le brahmane est le garant d’authenticité de l’origine indienne. Le texte qui lui est attribué, Les instructions sur la perfection de la sapience (tib. ‘phags pa shes rab kyi pha rol tu phyin pa’i man ngag, Skt. Ārya-prajñāpāramitā-upadeśa), est un texte canonique (Q5871, GT3884)[8]. Le titre original serait “Ārya de bas mdza pa’i shes rab pha rol tu phyin pa’i tshigs su bcad pa chen mo[9]. Le colophon du Tengyur (Pékin et gSer bris ma) mentionnent māhapaṇḍita Mipham Goeunpo comme son traducteur tibétain (sgra rang 'gyur du mdzad pa), qui serait un maître Droukpa Kagyu (?). Un fichier PDF de la traduction en deux colonnes (police tibétaine) peut être téléchargé ici.
Le texte aurait été introduit au Tibet par Dampa Sangyé, qui l’aurait traduit lui-même, puis reçu et édité par le traducteur tibétain Zhama lotsāva (zhwa ma chos kyi rgyal po). Ron Davidson[1] classe les textes, souvent attribués à des mahāsiddhas, produits par Dampa Sangyé et Zhama lotsāva parmi ce qu’il appelle lui-même « des textes gris », autrement dit des apocryphes[10].
Sans “Āryadeva le brahmane”, que resterait-il de la lignée cachemirienne ? Selon un des textes des “manuscripts de Phadampa rédécouverts”, attribué à Rog Sherab Eu, la lignée cachemirienne[11] serait la première transmission (tib. rgyud pa dang po), qui a pour sujet “le Cycle des lampes de la Pacification” (tib. zhi byed sgron ma'i skor bya ba), et qui aurait été enseigné par le paṇḍit cachemirien Jñānaguhya à Dampa Sangyé. Nous avons vu qu’il s’agit du Cycle des neuf lampes, qui a été incorporé dans le Tengyur, mais attribué à Kamalaśīla ou Kamalaśrī, et que ce même paṇḍit aurait également enseigné à Drapa (Ngeunshé), un “superdétenteur”. 

Les Annales bleus expliquent dans le chapitre sur Zhi byed (BA871) que la première lignée cachemirienne consiste en le sādhana de Yamāntaka et les “Trois (sic !) cycles deZhi byed sgrol ma” (= sgron ma), et que cette lignée aboutit chez Rog Sherab Eu. Gö Lotsawa a donc probablement compulsé une hagiographie de la lignée de Rog. Trois cycles de lampes, que Dampa transmet à Jñānaguhya, et quand ce dernier transmet le Cycle des Lampes, il y en a neuf.

Voilà donc la lignée “cachemirienne”, la transmission “la plus ancienne” de la Pacification de Dampa…

La dernière et cinquième lignée de Pacification est celle qui part de Byangs sems Kun dga’ (BA920), et dans laquelle on retrouve rGyal-ba Ten-ne (1127-1217), dont Rog Sherab Eu récupère toute la transmission en personne[12].

Le maître nyingmapa Rog Sherab Eu est un “superdétenteur”. Non seulement, il “récupère” les deux lignées Gnostiques “intermédiaires”, ainsi que la lignée “cachemirienne” “première”, mais son hagiographie précise qu’il récupère aussi la lignée sapientielle de sKam, ainsi que toutes les transmissions de “Siddha rGyal ba te ne”. Cela comprend la cinquième lignée (via Kunga), qui était une lignée “unitransmissible” (chig brgyud BA929 & BA938). Cela veut dire que durant sept générations de patriarches, une seule transmission était possible. Asaṅga > Vasubandhu > Āryadeva le brahmane > Dampa Sangyé > Kun dga’ > Pa tshab > Ten ne. A partir de Ten ne, la transmission était libre, et Rog Sherab Eu était là pour la recevoir. Pour ceux que cela intéresse, le nombre sept des sept générations correspond aux sept sceaux avec lesquels les volumes de la Prajñāpāramitā étaient scellés lors de leur découverte (BA938).

Il se passe donc quelque chose de très important avec ce superdétenteur de toutes les lignées de la Pacification, et qui les réorganise de fond en comble. La lignée sapientielle (sKam), la plus basique (mais pas la plus durable), devient une des trois lignées intermédiaires tibétaines, dont le message sapientiel de Pacification est noyé dans le vacarme Gnostique des autres lignées. Même la rencontre relativement simple de Kamgom et Dampa (BA896, DN1047) a été noyée dans des détails hagiographiques ((BA95 DN124 et BA905-906), dont Rog Sherab Eu semble être la source, ou un propagateur important[13].

Tout cela évidemment du point de vue d’un archéologue scriptural, qui tente de sortir une réalité très fragile et incertaine d’en dessous de nombreuses couches hagiographiques successives. L’objectif étant plutôt de susciter une petite prise de conscience plutôt que de fournir des “preuves” de toute façon trop fragiles.

***

[1] L’abréviation de “Dam chos sdug bsngal zhi byed”, le parfait dharma qui apaise la souffrance, est dérivé d’un épithète du “mantra-coeur de la perfection de la sapience” (skt. bhagavatīprajñāpāramitāhṛdaya, tib. bcom ldan ’das ma shes rab kyi pha rol tu phyin pa’i snying po (Toh. 21).

[2] Basé sur le sens de couper la racine/les racines. Mais gCod signifie aussi le dépeçage, du corps p.e.

[3] de nas rje dam pa des rgyud pa ji ltar bzhag pa ni / snga phyi bar pa gsum las / rgyud pa dang po zhi byed sgron ma'i skor bya ba / kha che dznya na pan 'gri ta la rgya gar du gsungs pa lags skad //
Pha-dam-pa'i Gsung Drametse Thorbu 041, Title 1 brgyud pa bar pa'i lo rgyus kyi rim pa, 
by courtesy of Dan Martin

[4] rma yi phyag rgya chen po snyan brgyud kyi gdams ngag : rdo rje 'chang /'jam dbyangs smra seng / dam pa rgya gar/ rma sgom chos kyi shes rab/ sog po mdo sde grags/ grub thob rgyal ba te ne/ rog shes rab 'od. Source : dpe war dgon pa'i dpe tshogs, rédigé par Khenpo sKal ldan Tshe ring (1971-), Sakya Research Center

[5] Présenté dans certaines hagiographies comme son oncle maternel de l’Inde du Sud. Les mêmes pour qui Dampa est Kamalaśīla et aurait eu une longévité impressionnante.

[6] rig pa gcer mthong gi khrid ni : 'jam dbyangs smra seng / bin+d+ra pa/ Ar+ya de wa/ dam pa sangs rgyas/ so dge 'dun 'bar/ sha mi smon lam 'bar/ 'khrul zhig mes ston nam/ yang na sha mi nas/ chus pa dar ma brtson 'grus/ chus pa btson seng / de dang mes ston gyis rog shes rab 'od.

[7] Ou simplement une inspiration attribuée à Mañjuśrī dans son aspect de Mañjuśrī Vādisiṃha. Dans ce cas, il faudrait traiter ces révélations comme des inspirations, et non comme des transmissions historiques, à une date historique, par un personnage historique.

[8] Dans les collections canoniques tibétaines, un autre texte avec le même nom (DG 2642) est attribué au mahāsiddha Lavapa/dpal kam+ba la pa et à Atiśa.
'phags pa shes rab kyi pha rol tu phyin pa'i man ngag rdo rje lta bu zhes bya ba dpal kam pa las mdzad pa rdzogs so/ /rgya gar gyi mkhan po dI paM ka ra shrI dz+nyA na'i zhal snga nas dang bod kyi sgra bsgyur gyi lo tsA ba dge slong dge ba'i blo gros kyis zhus pa

[9] Machig Labdrön and the Foudnations of Chöd, Jérôme Edou, p. 177, n.1

[10] Blog Aryadeva le brahmane sur le déracinement du 23 septembre 2011. Tibetan renaissance: Tantric Buddhism in the rebirth of Tibetan culture Par Ronald M. Davidson, p. 150

[11] de nas rje dam pa des rgyud pa ji ltar bzhag pa ni / snga phyi bar pa gsum las / rgyud pa dang po zhi byed sgron ma'i skor bya ba / kha che dznya na pan 'gri ta la rgya gar du gsungs pa lags skad // Source Padampa, “Drametse Thorbu 041 TOC & My Notes”, transcription gentiment fournie par Dan Martin

[12] Ten-ne serait mort en 1127 selon Treasury of Lives, José Cabezón, il s’agit sans doute d’une simple erreur. Selon le BA938 en 1217.

[13] On retrouve ces détails hagiographies dans un manuscrit Zhi byed (Pha-dam-pa'i Gsung Drametse Thorbu 041), découvert récemment dans le monastère nyingma Drametse en Bhoutan oriental, et qui fait désormais partie du projet Endangered Archives Project (EAP) du British Library. Source : New Padampa Manuscripts, Dan Martin. Il semblerait que Rog soit l’auteur des hagiographies concernées par ce manuscrit. Toutes les lignées se terminent par Rog Shes rab 'od, et le colophon d’un des manuscrits le confirme.

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