mercredi 12 octobre 2022

Secrets de famille dévoilés par publications interposées

Georges Ivanovitch Gurdjieff (photo : Yahne le Toumelin)

L’article “ What It Means to be aScientific Monk’ ” de Marion Dapsance[1], montre comment Matthieu Ricard aime jouer sur deux tableaux : docteur en génétique et moine bouddhiste, et de rapprocher la religion de la science, et la science de la religion, ce qui aboutit à des disciplines de “science contemplative”. Notamment dans le cadre de l’institut Mind and Life, de la Pleine conscience et de la recherche neurologique sur les effets de la Pleine conscience. Il participe également au projet éducatif[2]Abiding Heartde Mingyur Rinpoché, en tant que docteur.


Matthieu Ricard présente la complémentarité de ses talents comme un héritage de ses parents. De son père Jean-François Revel (1924-2006), il a hérité de l’esprit scientifique, et de sa mère Yahne Le Toumelin (née en 1923) le côté artistique et spirituel.

Yahne le Toumelin, Gurdjieff et d'autres disciples (photo : Yahne le Toumelin) 

Sa mère s’intéressait à la spiritualité dès son adolescence, et avait fréquenté les cercles parisiens de Georges Gurdjieff (1866/1872-1949). Le premier roman de son père “Histoire de Flore” (1953) serait inspirée de l’histoire de sa mère. Dans ce livre, Revel raconte “ l'évolution spirituelle d'une jeune catholique exaltée, qui sera une adolescente toumentée et fragile, puis devient, à vingt ans, l'élève obéissante de Gurdjieff - si obéissante qu'elle obéit à son maître lorsque celui-ci lui demande d'avoir des relations sexuelles avec lui, en lui disant que c'est "un test"[3]”. L'oncle maternel de Matthieu, Jacques-Yves Le Toumelin, l’avait introduit aux écrits de René Guénon. Sa mère avait pris les voeux de nonne auprès de Rangjung Rigpe Dorje, le 16e karmapa, à Rumtek en 1967, et serait devenu en 1968, disciple de Kangyour Rinpoché, avant que Matthieu Ricard ne la suive dans cette voie quelques années plus tard.
Sans recourir à une théorie psychanalytique de bas étage, il est assez facile de voir comment Matthieu Ricard a essayé de donner un sens à son héritage familial conflictuel. Comme son père, il affirme que la science et l'empirisme doivent être à la base de la compréhension de la vie. Comme sa mère, il pense que la vie doit aussi avoir un sens - un sens personnel, individuel, existentiel - et que, pour trouver ce sens, il faut essayer de devenir une meilleure personne sous la direction de "grands maîtres", considérés comme des modèles de perfection "spirituelle" (plutôt que simplement intellectuelle).[4]” (trad. auto, What It Means to be a ‘Scientific Monk)
MR et JF Revel (photo : Luc Fournol/Photo12)

Seulement, Matthieu Ricard explique lui-même en 2016 dans Ultreia n° 07 que son père n’aurait pas toujours été si scientifique et empirique qu’il ne le voulait le laisser entendre. Sur le site de Yahne le Toumelin, celle-ci écrit avoir fréquenté Gurdjieff à partir de 1942. Dans l’interview précité de Matthieu Ricard, on apprend[5] que Revel, fréquentait lui-même les cercles de Gurdjieff entre 1945-1950. Revel et Le Toumelin s’étaient mariés en 1945. Matthieu Ricard est né en 1946. Selon Daniel Goleman (Destructive Emotions, 2014), Gurdjieff était même son parrain. Gurdjieff est mort en octobre 1949. S’il n’était pas mort, les parents de MR l’auraient-ils suivi plus longtemps ? En 1952, Revel et Le Toumelin se séparent. En 1953, Revel publie son roman.
Si j’en crois ma mère, Yahne Le Toumelin, ses Mémoires n’étaient pas d’une totale objectivité. Il a indéniablement été pendant un temps sympathisant de Gurdjieff, un personnage sur lequel je ne me suis pas beaucoup penché et dont je n’ai pas lu les écrits. Mon père parle de ses “années noires" en y incluant sa vie avec ma mère. C'est pour le moins exagéré car au début, ils s'aimaient bien quand meme…

“Ultreia : Il affirme que l'influence qu'a pu avoir sur lui votre mère, fascinée par l’Orient a été “éphémère”...
- Il a certes écrit que cette orientation avait été une erreur mais ma mère m’a confirmé qu’il participait bien aux danses de Gurdjieff. J’ai même une photo où on le voit, assis en méditation, avec moi dans son giron
.” 
"Mouvements", danses de Temple (photo : John G. Bennett)

Matthieu, petit, dans un salon de Gurdjieff ? Revel aurait donc, à son insu, fait des danses vajra ?

Dans son dernier livre (07/10/2022), Carnets d’un moine errant, dans le chapitre 9 - Qu’est-ce qu’un maître authentique ? MR rappelle une fois de plus l’importance de bien examiner et choisir son maître spirituel.
Au disciple, il est donc fortement recommandé de ne pas se fier au premier venu et d’examiner tout d’abord minutieusement les qualités du maître potentiel, en commençant par s’informer auprès de tierces personnes, puis en s’assurant que l’opinion qu’il s’est faite est conforme à la réalité. Il est conseillé de laisser s’écouler plusieurs années avant d’accorder à un maître son entière confiance, car s’en remettre à un individu non qualifié revient à absorber du poison.

Le Dalaï-lama conseille avec insistance à tous, Orientaux comme Occidentaux, de mûrement réfléchir avant d’étudier auprès d’un maître pour s’épargner de possibles et amères déconvenues. Il ne s’agit pas pour autant de s’adonner à un papillonnage spirituel auprès de toutes les traditions de la planète et de tous ceux qui enseignent à tout vent. Comme le disait ma mère, Yahne:
« Lorsque vous trouvez un puits avec de l’eau vraiment pure, si vous avez soif, buvez[6]. Ne vous lancez pas dans le tourisme des puits ! »
Jean-François Revel est l’auteur du roman Histoire de Flore (1953), qui raconte la vie de "Flore", en trois parties : la famille, l’amitié et l’amour et l’ésotérisme. C’est dans le milieu ésotérique que JF Revel dit avoir fréquenté personnellement, qu’il avait rencontré la jeune femme en question, “Flore”. “On peut dire que, dans mon livre, il y a une part de document.” (Interview au début du livre). Le milieu ésotérique dans son roman, est celui des cercles parisiens des années d'après-guerre, et notamment ceux de “M. F…” (Gurdjieff), “un septuagénaire chauve et ventripotent, en pantoufles, avec une veste d’intérieur sale, le visage rond, un peu mongol, le regard fort” (p. 179). “Flore” a de la chance, car le maître lui dit de passer directement au groupe de jeudi.
Le grand avantage était évidemment de pouvoir approcher deux ou trois jeunes filles assez jolies, quoique pauvres, comme Flore, mais aussi une ou deux femmes du plus grand monde, admirablement habillées, dont Flore se souvenait d'avoir vu parfois le nom dans « Paris Match » ou dans « France-Dimanche » [ ] Aussi M. F... avait-il laissé entrevoir à Flore que le groupe n'était pas seulement la base du travail intérieur, mais aussi le moyen de s'organiser une vie extérieure donnant toute la liberté qui était nécessaire à l'édification du vrai moi.” (pp. 184-185)
Comme “Flore” s’intéresse à l’art, le maître (Gurdjieff) lui parle d’art lors de leurs entretiens privés. Et Revel décrit parfaitement le modus operandi qui aurait pu être celui de Sogyal Lakar, et la réaction de Flore, en pleine dissonance cognitive, grâce au “travail” préparatoire (“grooming”). Réduire la victime à zéro, lui faire sentir qu’elle doit se détacher d’elle-même et qu’elle doit passer par une grande “épreuve”, faire quelque chose qui lui coûtait vraiment.
A toutes ces questions, M. F... se borna à répondre, un soir, que l'art et la littérature actuels n'étaient que du fumier, des manifestations nuisibles de psychopathes vaniteux. D'ailleurs, tous les arts étaient en décadence depuis et y compris les Grecs, comme la philosophie, la littérature, la science et la religion.”
[ ]
- Et... les cathédrales du Moyen Age? demanda Flore - Cathédrales: merde, répondit M. F... Art vrai : Tibet, ajouta-t-il.
- Et la musique? Mozart?
- Mossart : merde.
Seul Max Linder trouva grâce aux yeux du maître. “L'art doit être objectif, il doit venir de vrais hommes, qui possèdent le vrai être. Vous voulez voir un exemple d'art objectif?” Et le maître lui montre une photographie pornographique, en observant de près la réaction de Flore, puis lui faisant comprendre que jusque-là elle n’avait pas encore réellement travaillé sur elle.
Ce qui la frappa, d'abord, ce fut la laideur monstrueuse des participants et la bizarrerie de leur position. Elle leva la tête et surprit le regard de M. F... qui observait les réactions de son visage. Elle se redressa, fut prise d'un tremblement terrible et se sentit pâlir. Elle sentit, en même temps, tout le ridicule du calme prétentieux qu'elle se figurait avoir atteint depuis quelques mois, sa précarité, son existence. Elle se laissa retomber sur son tabouret, l'épaule contre le mur, regardant devant elle. Elle apercevait à l'horizon le visage de M. F... qui la contemplait avec placidité, et, sur la table, entre eux, la photo.

Votre travail jusqu'à présent n'est rien, dit M. F..., vous: nullité. Vous voyez : une seule chose, et vous êtes perdue. Vous êtes complètement identifiée à votre sexe, hystérique, psychopathe. Savez-vous ce qu'il vous faut pour vous aider à lutter contre vous-même ? Et aussi pour vous redonner une sexualité normale? Coucher avec moi. [188]”
Il est évident que Revel sait ce dont il parle, il reproduit parfaitement le discours du maître : sur “le travail”, le travail sur l’ego dirait-on maintenant. Flore avait sursauté à la question du maître, mais dans les cercles on parlait d’une grande “épreuve”. Quand elle répond que le maître pouvait être son grand-père, celui-ci répond :
“- Moi, pour vous, répliqua M. F... en colère, grand-père, père, mari, frère, amant, tout[7]. Si vous voulez que je vous aide, il faut avoir avec moi une relation intégrale, complète. Si vous ne voulez pas coucher avec moi, c'est que vous accordez justement encore trop d'importance à cela. Il faut arriver à en faire une chose extérieure à vous, dont vous ne soyez pas esclave. - Un jour ou l'autre, il faudra que cela arrive, ajouta-t-il. Nécessaire, à un certain moment du travail. Sans ça, pas travail : titillation, philosophie. Réfléchissez et venez me voir demain. Puis il se calma, et, d'une voix rassurante, se mit à exposer son point de vue, comme sur une affaire tout à fait impersonnelle, avec mesure et réalisme. Flore se leva, enfila péniblement son manteau, sans faire attention au col qui resta à [189] moitié replié à l'intérieur, et se trouva dans la rue, étourdie, accablée.”
Gurdjieff était un modèle pour Chögyam Trungpa, qui admirait letrickster” (filou), la maîtrise de la manipulation à dû lui inspirer. La fréquentation des cercles, l’invitation au groupe privilégié, avec d’autres jolies filles, des femmes de notables, dont certaines étaient déjà passées par “l’épreuve”, les entretiens privés avec le maître, travaillant son ego, faisaient sentir à Flore qu’elle était nulle ; tout cela la travaillait.
Le sens de l'épreuve, certes, était clair. Mais triompher de cette épreuve, qu'était-ce? Avait-il fait cela simplement pour l'observer au moment où elle avait totalement perdu le contrôle de son visage, de sa voix, de ses gestes? Que convenait-il de faire maintenant? Abandonner, “ tomber “ ? Y retourner, sans accepter? Mais quelle vie d'enfer! Accepter, mais peut-être était-ce là justement ce qu'il ne fallait pas faire. Ne serait-ce pas se trahir, tomber dans le piège, révéler qu'elle croyait à l'illusion que le progrès spirituel peut s'acheter par des dons matériels, d'argent ou de son propre corps. Mais quelle est la chose la plus difficile? songea-t-elle. La plus coûteuse? Celle qui me force le plus à me détacher de moi-même ? C'est l'acceptation, sans aucun doute. Elle restait immobile, debout dans la rue, prise par cette évidence de plus en plus claire qui triomphait en elle avec une rapidité effrayante, et elle, Flore, se voyait de plus en plus en arrière, de moins en moins sensible à elle-même, engluée dans une sorte de grand ralentissement de tout l'être, d'affaissement et d'oubli.”
Et Flore retourne chez le maître à quatre heures du matin, pour ressortir de chez lui à six heures du matin.

Dans son livre cinq de ses Mémoires, Le voleur dans la maison vide, où JF Revel parle des “influences néfastes”, il décrit les cercles de Georges Ivanovitch Gurdjieff, cette fois-ci nommément, tels qu’il les avait connus pendant cinq ans. Le jargon parlé dans ces cercles pouvait être celui dans les cercles BT… être ou entrer dans le Dharma, les trois corps, le travail sur l’ego…

Mme de Salzmann, rassurante confidente, explique à tous que ces exigences sont dénuées de tout égoïsme et dictées par le seul souci de nous faire " avancer dans le travail ". De même, c'est encore Mme de Salzmann qui est là pour traduire, quand Gurdjieff se lance dans une réponse trop subtile pour son piètre français et passe donc au russe. Avoir suscité une réponse " en russe " signifie, pour le disciple, un degré de sollicitude supérieur de la part du maître et donc d'avancement marqué chez lui-même.”

Revel décrit aussi ce qui ressemble au néo-bouddhisme à la française quelques décennies en avance :
La substance proprement dite de l'enseignement de Georges Ivanovitch Gurdjieff - Ghiorghivantch pour les familiers - rassemblait en un pot-pourri trivial des traits empruntés au vieux fonds universel des doctrines de conquête de la sagesse et de l'illumination spirituelle. Ses principales sources se situaient en Orient, parce que c'est l'Orient qui plaît en Occident, comme le montre par ailleurs, avant et juste après la guerre, le succès des Oeuvres de René Guénon, qui ne séduisirent pas seulement de vieilles rombières crédules, puisque le persifleur Jean Paulhan et même un intransigeant rationaliste comme Etiemble m'en parlèrent, plus tard, avec un évident intérêt.”
Toute ressemblance avec les cercles de Trungpa et de Sogyal, etc. n’est pas fortuite. J’irai plus loin que Matthieu Ricard dans son conseil : ne fréquentez pas les cercles, n’examinez même pas leurs maîtres, n’y allez pas, ne demandez pas de l’aide pour “travailler sur vous”. Ne perdez pas votre temps et votre intégrité.

***

Voir aussi : Controversial Reputation on the website http://gurdjiefffourthway.org

"By the early 1930s Gurdjieff’s reputation among many of his students was in tatters.
They were disillusioned by his seedy appearance, unprincipled behaviour, and his alleged use of hypnosis and unorthodox medical treatments as a source of income. By the summer of 1933 scandalous rumours about Gurdjieff had reached a crescendo: he was slovenly and debauched; he was afraid of the dark and of being alone; he was out of control and destroying everything; he was alienating even his closest students."


[1] What It Means to be a ‘Scientific Monk’, Matthieu Ricard and the Influence of Western Esotericism on the Mind and Life Institute
Talk delivered at the Conference on Buddhism and Neuroscience at Columbia University on Nov. 11, 2016, “Beyond the Hype. Buddhism and Science in a New Key”.

[2] Le nom du cours est « Le développement de l’enfant, de la naissance à la réincarnation » (‘Child Development from Birth to Rebirth’). Il durera 10 semaines et comprendra sept modules. Le « campus » Abiding Heart Education forme également les enseignants, les éducateurs, les moniteurs, les parents etc. au « développement holistique de l’enfant ». C’est une nouvelle approche éducative, combinant la vision bouddhiste du monde, la méditation, la méthodologie Steiner/ Waldorf, ainsi que la « science du développement », le meilleur de ce que l’Orient et l’Occident ont à offrir dans le domaine du développement de l’enfant. Voir mon blog Le réincarnationisme à lécole.

The curriculum fuses the live Buddhist experiential tradition which emphasizes applying the knowledge acquired to everyday experience, with Steiner/Waldorf methodology and developmental science, giving rise to a unique and transformative children’s pedagogy.” Site : Courses

[3]In this book, the reader can follow the spiritual evolution of a young exalted Catholic child, who grows up to be a tormented and fragile teenager, and then becomes, in her twenties, Gurdjieff’s obedient student – so obedient that she obeyed her master when the latter asked her to have sex with him, telling her it was ‘a test’.” Marion Dapsance

[4]Without resorting to cheap psychoanalytic theory, it is rather easy to see how Matthieu Ricard tried to make sense of his conflicted family heritage. Like his father, he claims that science and empiricism should be the basis for one’s own understanding of life. Like his mother, he thinks that one’s life should also have a meaning – a personal, individual, existential meaning – and, in order to find such meaning, that one should try to become a better person under the direction of ‘great masters’, considered to be models of ‘spiritual’ (rather than merely intellectual) perfection.” Marion Dapsance

[5]Il y avait sans doute dans votre famille un terreau propice à l’éclosion d'une vocation comme la vôtre, entre modernité et tradition. Dans ses Mémoires [Le voleur dans la maison vide, Plon, 1999], votre père - le philosophe et journaliste Jean-François Revel — reconnaît avoir été le disciple de Georges Ivanovitch Gurdjieff pendant cinq ans, de 1945-1950. Mais il se montre très critique à son égard en partant d’une ‘influence néfaste’’ qui l’a partiellement ‘deconstruit"...” Ultreia n° 07

[6] JF Revel, Mémoires : « Le monarque [Gurdjieff], environné de sa cour, portait les toasts à la santé de diverses catégories d'idiots - tous les humains qui ne suivaient pas son enseignement. Toasts nombreux, et Gurdjieff veillait à ce que nous finissions la soirée ivres. Avec un oeil infaillible de vieil alcoolique, il repérait les petits verres que certains emplissaient subrepticement d'eau, dont la couleur blanche, croyaient ces naïfs, se confondait avec celle de la vodka. La différence, c'est que l'eau offre à sa surface un ménisque, et pas la vodka. Décelant cette imperceptible convexité, un Gurdjieff courroucé exigeait que le coupable ingurgitât sans délai deux vodkas coup sur coup " à la santé de tous les idiots buveurs d'eau ". »

René Daumal, auteur de « La Grande beuverie » était également un disciple de Gurdjieff, avant l’époque des Ricards.
« — Buvons d’abord, prononça lentement l’homme de derrière les fagots. Ensuite je vous endormirai d’un discours plus ou moins consistant sur les emplois coupants, piquants, contondants, écrasants, désintégrants et quelques autres, du langage humain et peut-être de celui des oiseaux, mais buvons d’abord. »

[7] « Vajrayana texts state that for one who seeks enlightenment a guru is more important than all the buddhas of the three times put together. His job is not only to teach students but to lead them. He is our most important companion, our family, husband, wife and beloved child, because only he can bring us to enlightenment. » Dzongsar KR, Not for Happiness: A Guide to the So-Called Preliminary Practices.

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