Kit de violenta caritatis |
Avec la primauté de l’Esprit, où toute réalité sublunaire, sous la forme d’une création, d’une illusion, d’un reflet etc., est subordonnée à l’Esprit (un Royaume ou un Plérôme), il serait insensé d’investir en une création éphémère, une illusion, un reflet, une bulle prête à éclater à tout moment … Un des effets des traditions de l’Esprit, qui pointent vers la Source est que la Terre, ses habitants, l’expérience « ici-bas » est un Ersatz très imparfait, indigne de notre amour et attention, qu’il vaudrait mieux tourner vers le haut. Comment avoir foi en ce qui est impermanent, imparfait et douloureux ? D’autant plus que les traditions de l’Esprit expliquent que tout ce que nous avons reçu, et ce que nous sommes vient de l’Esprit, et que celui-ci est notre Origine, notre Fin, notre Tout. L’Esprit précède la matière, et l’Être l’existence.
Si ce n’était pour les bons points à gagner ici-bas, en faisant « le bien »[1], tel que défini par les traditions de l’Esprit, ce serait depuis longtemps que les assaillants du Ciel auraient quitté le navire. S’il faut aimer l’Esprit de tout son cœur et âme, comment avoir un peu d’amour en rabe pour la Terre et les terriens ? Car, en vérité, le ruissellement du trop-plein d’amour des adeptes des traditions de l’Esprit sur la Terre n’est pas toujours évident.
Ceux qui ignorent la primauté de l’Esprit, et ce qui s’en suit, investissent toute leur amour et attention dans des êtres et des choses sublunaires, en d’autres égarés, en des choses matérielles, en des idées péremptoires, en des bulles. Du point de vue de l’Esprit, cet intérêt dévié est du « matérialisme ». Que peut-on bien tirer de bien de ce qui est impermanent, imparfait et douloureux ? Mais sans la dualité Esprit-Matière (l’intelligible et le sensible), ce serait juste la vie, des gens qui vivent et qui meurent. C’est l’Esprit et son dualisme qui fabrique les « matérialistes ». Pourtant rien n’empêche un « matérialiste » d’aimer, de cultiver l’amitié, d’aimer la beauté, la nature, de profiter des moindres choses de la vie, tout en sachant que cela ne dure pas[2].
Pour vivre selon l’Esprit, il faut tourner le regard vers la Source, diriger tout son attention et amour vers la Source, cela s’appelle « conversion ». Le véritable objectif de tout terrien captif ici-bas est alors de retourner à sa Source, d’abord en pensée (attention et amour), par la parole (louanges, prières, formules, etc.), et ultimement physiquement. Pas dans son corps matériel évidemment, mais dans son « corps spirituel » (l’âme). En vidant l’âme de tout ce qui est « matériel », elle se remplirait entièrement d’Esprit.
C’est le cadre religieux originel de toutes les approches religieuses, spirituelles, attentionnelles, de bien-être etc. qui invitent l’homme à regarder en arrière, à se tourner vers sa Source, à « refaire le chemin en arrière jusque là d'où il vient », à retourner ses lumières vers la Lumière, à « retracer le rayonnement », à « voir son visage originel », etc. Il existe également des approches où l’Origine, le Retour (chemin) et la Fin étant une, il n’y a rien d’autre à entreprendre, hormis peut-être à « être là » en toute simplicité, et éventuellement, en répandant la bonne nouvelle comme mission d’une vie bien remplie. C’est la notion d’être "déjà arrivé" qui permettra pendant un temps un sentiment de relâchement complet. Ce cercle atemporel (espace, élément), où tout se confond, est la fin de tout espoir et peur. Jusqu’à ce que la réalité sublunaire nous rappelle à elle. Il suffit dans ce cas de rejoindre le cercle, le retour éternel.
Cela a pour effet de dévaloriser la réalité sublunaire, puisque toute amour et attention est investie dans l’Esprit. Un peu comme lorsque les investissements dans une économie virtuelle sont aux dépens de l’économie réelle. Pour celui qui vie selon l’Esprit, les notions habituelles de ce qui est réel et virtuel sont comme inversées. Que l’Esprit soit vécu comme transcendant ou immanent ne change au fond pas grand-chose dans l’ordre hiérarchique de l’Esprit et de ce qui n’est pas l’Esprit. Même dans une conception panthéiste, où l’Esprit est partout, il reste encore en creux l’Esprit et « le partout ». La perte de petits bouts de partout n’est pas une perte réelle, tant que l’Esprit reste indemne. « Who dies if England live? » (Kipling). Voir par l’Esprit permet de voir les choses à distance, à atténuer leur impact, ou à ne pas subir d’impact du tout, d’autant plus que ce que voit « l’œil divin » est une réalité virtuelle.
Ceux qui vivent par l’Esprit peuvent se retirer du monde, temporairement ou définitivement. « De leur vivant », ils ont alors un lieu de refuge, à l’abri du vacarme, blotti contre l’Esprit. Même en fonctionnant au milieu du vacarme, leur esprit est avec l’Esprit, ce qui leur permet de n’être « là » qu’à moitié, en évoluant comme une sorte de somnambule, un mort-vivant, ou un esprit, et de ne pas subir le plein impact. Ceux qui nous gouvernent décident à distance, sans voir le plein impact de leurs décisions sur la vie réelle. Ils sont un peu comme des dieux. Cette vision à distance passe forcément par l'attention à une réalité virtuelle de chiffres, de zones, de catégories, de seuils, de barèmes, de statistiques, de sondages, où il ne reste plus aucune trace de l’impact réel subi dans la chair. Ce dernier est gommé, et n’existe même pas dans la vie (ou la vision) par l’Esprit.
La compassion dont on dote l’Esprit est purement fonctionnel. Elle ne ressent pas l’impact ni la souffrance. Elle fait ce qu’il faut pour pragmatiquement sortir les terriens du pétrin, et les mettre face à l’Esprit. Si seulement ceux-ci vivaient et voyaient par l’Esprit. Ils verraient alors la Terre comme une fourmilière et seraient même capables de rire de l’agitation de ces fourmis courant dans tous les sens.
« Ha ha, j'éclate de rire à la vue de cet étonnant spectacle. » (passage paraphrasé du texte Tibétain de Longchenpa, intitulé :" Chos Dbyings Rin Po Che ï Mdzod" - Le Trésor De L'Espace De La Réalité, extrait du livre Le bonheur est entre vos mains. Dzigar Kongtrül Rinpoche)Heureux ceux qui ne voient pas les souffrances du monde, et qui, le dos tourné vers lui, ne voient plus que l’Esprit. Puissions-nous après notre mort tourner définitivement le dos au monde, et n’avoir d’yeux que pour l’Esprit[3] !
Selon Richard de Saint Victor, « l’impétuosité de l’amour » (l’Esprit) passe par les Quatre degrés de la violente charité (quatuor gradibus violentae caritatis) pour attirer les âmes vers elle.
« L'amour à un niveau de violence qui pourrait se nommer passion. Celui qui jette dans la damnation ou l'extase. C'est d'abord un « amour qui blesse » : il arrache au monde, s'il est Charité, et donne le goût ardent de Dieu. Dès le second degré, cet amour « qui lie », unit à Dieu par le vol de la contemplation. Au troisième, il transforme l'âme ; « languissante », elle se liquéfie en Dieu. Ainsi transformée, ressuscitée dans le Christ, elle vit de Dieu et par cet amour qui l'habite, elle aime le prochain. C'est le quatrième degré : l'amour qui fait défaillir. » Pour plus de détailsQui aime bien châtie bien.
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[1] Matthieu 25:40 « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. »
[2] « Si vous êtes conscient d’anicca, l’incertitude, vous saurez lâcher prise et ne plus vous accrocher à rien. Vous dites : « Ne cassez pas mon verre ! » Pouvez-vous empêcher que se casse un objet dont la nature est d’être cassable ? S’il ne se casse pas aujourd’hui, il se cassera plus tard. Si vous ne le cassez pas vous-même, quelqu’un d’autre le fera, et si personne ne le fait, alors ce sera peut-être une poule qui le cassera ! Le Bouddha nous apprend à accepter ces choses-là. Il a pénétré la vérité des choses, il a vu que, fondamentalement, ce verre est déjà cassé. Dans le verre intact, il voyait le verre cassé. À chaque fois que vous utilisez ce verre, vous devriez considérer qu’il est déjà cassé car un jour viendra, inévitablement, où il se brisera. Utilisez le verre, prenez-en soin jusqu’au jour où il vous glissera des doigts et se cassera. Ce ne sera pas un problème. Pourquoi ? Parce que vous aurez compris et accepté sa nature « cassable » avant qu’il ne se casse Vous dites : « Ne cassez pas mon verre ! » Pouvez-vous empêcher que se casse un objet dont la nature est d’être cassable ? S’il ne se casse pas aujourd’hui, il se cassera plus tard. Si vous ne le cassez pas vous-même, quelqu’un d’autre le fera, et si personne ne le fait, alors ce sera peut-être une poule qui le cassera ! Le Bouddha nous apprend à accepter ces choses-là. Il a pénétré la vérité des choses, il a vu que, fondamentalement, ce verre est déjà cassé. Dans le verre intact, il voyait le verre cassé. À chaque fois que vous utilisez ce verre, vous devriez considérer qu’il est déjà cassé car un jour viendra, inévitablement, où il se brisera. Utilisez le verre, prenez-en soin jusqu’au jour où il vous glissera des doigts et se cassera. Ce ne sera pas un problème. Pourquoi ? Parce que vous aurez compris et accepté sa nature « cassable » avant qu’il ne se casse. » Méditation et sagesse, Volume 1, Ajahn Chah
[3] La vision béatifique.
Tiens, vas enquêter sur cet individun ça vaut son pesant de momos :
RépondreSupprimerArthème Galip (Oekraïne, eind 19de eeuw - Zuid-Amerika, helft 20e eeuw), was een geheimzinnige figuur uit het martinisme.
Hij was geïnitieerd in de Novikov ritus van het Martinisme. Zijn legitimiteit werd door Serge Marcotoune aan Dr Francis Lefebure bewezen door hem een Martinistisch document te laten zien, ondertekend door Galip. In het gewone leven was Galip een vrij omstreden man: ex-diplomaat, ex-miljardair en op de vlucht voor iets of iemand.
In het initiatieke leven is hij echter van belang als schakel tussen het Martinisme en het Fosfenisme. Galip was enerzijds Martinist, maar anderzijds ook ingewijd in een tempel van een oude Zarathustrische traditie. Beide initiaties gaf hij door aan Lefebure: De Zarathustrische inwijding door middel van een aantal oefeningen en de Martinistische inwijding in de vorm van en soort darshan. Lefebure zou deze twee initiatieke lijnen dan aan bepaalde van zijn leerlingen doorgeven. (Wikipedia)
Merci David, avec tant de maîtres autour de nous, près de nous, qui nous ressemblent tant, aucune excuse de ne pas s'éveiller. Nous n'avons rien à envier aux tibétains en effet. Tout est là pour celui qui veut bien voir.
RépondreSupprimer"Galip était de taille moyenne ; il avait le teint un peu basané, les yeux marrons, les cheveux noirs, le geste sobre, la parole brève et un peu hâtive.
L’austérité de son modeste complet noir contrastait avec la lumière spirituelle qu’on pressentait autour de lui.
Il appartenait réellement à l’ordre des Martinistes ukrainiens, comme nous l’a confirmé monsieur Serge Marcotoune qui a bien voulu nous montrer sa signature au bas d’un document martiniste. Monsieur Marcotoune nous a également précisé que Galip avait reçu une initiation d’un Persan que nous n’avons pas réussi à identifier. Mais Galip mettait cette initiation persane au-dessus de toutes les autres. Galip m’ayant précisé que l’initiation qu’il tentait de me conférer provenait d’un temple de Zarathoustra, nul doute que les exercices que j’ai divulgués proviennent de cette dernière source, ainsi que la prodigieuse puissance magnétique de mon Maître.
Il a confié à une personne proche de son cœur qu’il pensait être la réincarnation de Zarathoustra. Certes, il y eut une lignée de Zarathoustra, comme il y eut une lignée de Ramsès et une de Louis. Galip fut-il, dans un lointain passé, le prophète Zarathoustra lui-même ? Quand on a connu de près son étonnante puissance magique on est tenté de dire : « Pourquoi pas ? ».
Je le rencontrai un petit nombre de fois. Il m’expliqua les exercices qui permettent d’accéder par la magie zoroastrienne à la connaissance des mondes supranormaux. Mais l’exactitude scientifique veut que je précise un malentendu qui a faussé beaucoup de choses.
Lorsqu’il tenta de m’expliquer l’exercice oculaire, il se mit
les mains devant les yeux, les doigts fermés comme il convient, et me précisa qu’aucune lumière physique ne devait filtrer. La perception de la lumière physique et celle de la lumière sprirituelle sont donc antagonistes." Expériences initiatiques, Visions et dédoublements
De Francis Lefébure.
Est-ce que martinet vient de Martinisme ?
"Est-ce que martinet vient de Martinisme ?" : enfin une vrai question ! Autre upadesha du Docteur Lefébure : "Mettons au milieu du front à mi-hauteur un vibro-masseur, un autre sur la bosse occipitale. Donnons par ces deux éléments des signaux brefs séparés par des temps de repos, le total sur un cycle de deux secondes. Si les temps de repos sont égaux... le sujet est porté vers le meilleur de lui-même." (Le Pneumophène, p. 19). Nous sommes passés à côté d'une mine d'or !
SupprimerC'est fabuleux ce livre ! Lefébure en a écrit un autre "Le Mixage Phosphénique en Pédagogie, Développement de la mémoire et de l'intelligence par le mélange des pensées avec les phosphènes", avec l'intention d'une application dans le milieu scolaire qui va de soi "AMÉLIORATION RAPIDE DES RÉSULTATS SCOLAIRES".
SupprimerOn doit bien pouvoir trouver des philanthropes pour financer l'introduction de toutes ces méthodes dans les écoles françaises, pour booster le potentiel des élèves, et à travers eux des citoyens français.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3334199v
J'aime son sens de l'humour, très pince-sans-rire. Il a beaucoup écrit, mais tout n'est pas aussi drôle. Un sympathique mélange d'esprit d'invention et de spéculations loufoques.
SupprimerAu fait, j'ai reçu le livre de Jackson : un résumé des mahâmudrâs de 300 pages, plus 400 pages de langues de bois pour dire que Panchen Chögyé a inventé une lignée mahâmudrâ, mais sans l'inventer après tout, que sa mahâmudrâ n'a rien à voir avec celle des Kagyüs mais que, finalement, il n'y a pas de différence, etc. C'est quand même étonnant cette aventure Guélouk : a priori, tout pour plaire (réfléchir, critiquer, pas essentialiste, retour à Nâgârjouna, etc.). Mais le résultat laisse perplexe, tant il est lourd et maladroit. Tzongkhapa était vraiment un curieux personnage.
Merci de ce compte-rendu David. Je ne suis pas trop étonné. J'avais trouvé la traduction anglaise de trois dohakosa de Jackson beaucoup trop libres et simplistes. Je pense que ceux qui interprètent la mahamudra (ou le Dzogchen, Rongzompa p.e.) dans un sens apratiṣṭhāna sont le plus près d'une approche mystique. Je ne vois pas trop comment on peut la comniner avec des méthodes gnostiques, pneumatiques et énergétiques etc. sans la dénaturer. Enfin, c'est mon opinion.
RépondreSupprimerOui, mais c'est ce qui est étonnant avec cette mahâmudrâ gélukpa : à première vue, il n'y a pas plus apratishthâna que lui et les Gélukpas. Pourtant, je ne retrouve rien de la saveur originelle dans leur version. On dirait une photo de l'époque stalinienne : c'est bien l'original, mais retouché, des parties sont masquées. Pourtant, les Gélukpas sont à fond dans Nâgârjuna. Ils devraient tendre à cette simplicité, ils auraient du exploiter la "mahâmudrâ-en-dehors-des-tantras" de Gampopa ou la mahâmudrâ-prajnâpâramitâ de Phadampa et Macik. Mais ils n'en font rien. Il semble qu'en toute chose, ils préfèrent la technique, l'approche" technology", comme dit Thurman. C'est étonnant, n'est-ce pas ?
SupprimerC'est sans doute aussi une question de goût. Tout comme il y a du sport extrême, il y a du spiritualisme extrême avec des sensations fortes, plus de volume, de fréquence, d'intensité, de hauteur. On a donc des psychonautes (encore un terme de Thurman) qui sont comme des explorateurs, des cartographes, des guides, capables de nous guider vers des expériences spécifiques avec précision en real-time, le tout mesuré et évalué comme il se doit par la neuroscience. Personnellement, cela m'ennuie profondément. Je me sens plus dans mon élément dans la fadeur et l'insipidité fondamentale, comme dirait Jullien. "Le sage savoure la non-saveur". On ne va pas l'applaudir pour si peu quand-même.
RépondreSupprimerCertes. Mais justement, dans la culture siddha, il y a les deux, en noir et blanc, et en couleur ; le beurre et l'argent du beurre ; du zen avec petites options tantriques. Ça me fait penser à ces peintures tibétaines qui montrent des images très colorées, mais sur fond de paysage à la chinoise, en encre délavée.
SupprimerOui, il y a les deux, et dans les peintures et les textes tibétains (d’avant le XIIIème s.), il y a la conscience des deux. A cette époque, les débats entre les deux approches ont encore lieu, et ceux qui y participaient connaissaient les deux, ce qui donne justement de la profondeur indispensable à leur discours. Tout, enfin toute la subtilité, est dans cette profondeur, dans cette superposition. Je viens d’ailleurs de découvrir un texte très très intéressant qui interpète l’une à la lumière de l’autre. Je suis en train de traduire les passages relevants.
SupprimerEn Occident, nous, nouveaux convertis à des religions orientales (ou autres sympathisants), avons manqué cette phase clé. La tradition tibétaine nous est livrée clés en main, et en package deal. Nous n’avons pas l’expérience de ces débats du XIIème siècle, nous n’avons souvent que les « expédients », tels qu’ils sont transmis, sans la profondeur et le contexte. L’encre délavée s’est effacée, seules les couleurs criardes restent.
Donc en fait, sans la profondeur on n’a rien ! Des sādhana qui montent et descendent comme des montagnes russes. La tradition tibétaine, peut-être au contact avec les Occidentaux (ce qui a pu changer leur modus operandi), oublie elle-même ces débats, qui ne sont cependant pas que des « débats » dans un passé lointain une fois pour toutes, mais reflètent des interrogations dont nous devrions avoir au moins conscience, voire alimenter nos propres réflexions.
C’est en absence de cette profondeur, que je suis obligé de forcer le trait en continu, manier l’ironie (autre « profondeur » qui tombe si facilement à plat, de nombreux lecteurs pensent que je suis un occultiste convaincu…), à en devenir inaudible à mon tour.
Je comprends, mais je ne trouve pas que tu forces trop le trait. Juste ce qu'il faut. Courage !
SupprimerDans le zen on dit qu'il faut oublier le corps et l'esprit mais on oublie souvent d'oublier également l'esprit. En tous la survalorisation de l'esprit est bien ce qui me gêne le plus dans toutes les autres spiritualités à l'exception du zen.
RépondreSupprimerC'est vrai, y compris dans les traditions qui se disent "non-duelles, et qui sont davantage monistes (l'Esprit) que non-duelles.
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